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Bordeaux Métropole : élections le 15 mars

Écosystème
mardi 12 mars 2024

Les 104 élus métropolitains sont appelés à élire le successeur d'Alain Anziani à la présidence le 15 mars - crédit Bordeaux Métropole

Le conseil de Bordeaux Métropole se réunira vendredi 15 mars à 10 heures pour procéder à l’élection d’une nouvelle présidence. Sauf surprise, le siège précédemment occupé par Alain Anziani, démissionnaire, devrait revenir à Christine Bost, maire d’Eysines.

La mise en retrait d’Alain Anziani rebattra-t-elle les cartes au sein de l’exécutif métropolitain ? Le maire de Mérignac, qui conserve un siège au sein de l’hémicycle, avait, dès l’annonce de sa démission, appelé les conseillers métropolitains à désigner Christine Bost, maire PS d’Eysines et deuxième vice-présidente de la Métropole, pour lui succéder, lors du scrutin programmé au vendredi 15 mars, lors d’une séance extraordinaire du conseil.

Le vote, lors duquel les 104 conseillers métropolitains seront amenés à s’exprimer à bulletins secrets, ne devrait pas compromettre la majorité formée par l’alliance PS (31 élus) et conseillers du groupe Ecologie et solidarités (31 élus). Pierre Hurmic, maire de Bordeaux et premier vice-président de la Métropole, apporte son soutien à la candidature de Christine Bost.

« Je crois que Christine Bost est aujourd’hui la plus indiquée pour poursuivre le projet métropolitain pour les deux dernières années du mandat. Il nous reste du travail à accomplir, et l’ensemble des Vice-présidents formant notre exécutif devra soutenir notre nouvelle présidente dans cette vaste tâche. Je serai à ses côtés : Christine sait qu’elle peut compter sur moi », a-t-il déclaré par voie de communiqué vendredi 8 mars, quelques heures avant qu’un autre communiqué ne confirme l’unisson des formations PS, Verts et PC, totalisant 65 élus.

Reste à savoir si et sous quelle forme se manifestera l’éventuel soutien des groupes d’opposition, qui pourraient voir dans l’élection des futurs vice-présidents une opportunité de regagner du poids dans l’exécutif métropolitain, quelques mois après la mise en place d’une gouvernance élargie sous forme de délégations accordées aux maires de droite.