Alain Anziani quitte la présidence de Bordeaux Métropole
Fin 2023, Alain Anziani, ici entouré de Pierre Hurmic et de Patrick Bobet, avait fait évoluer la gouvernance de Bordeaux Métropole avec la création d'un bureau des maires aux accents de cogestion - crédit : DM
Affaibli par la maladie, Alain Anziani reste maire de Mérignac mais démissionnera lundi de ses fonctions de président de Bordeaux Métropole. Il souhaite voir Christine Bost, maire PS d’Eysines, lui succéder à la tête de la collectivité.
Il n’aime pas parler de lui, mais ne pouvait faire mystère de sa maladie. Hospitalisé depuis plusieurs semaines, Alain Anziani, qu’on savait touché par le cancer, annonce lundi matin sa démission de la présidence de Bordeaux Métropole, fonction qu’il assumait depuis 2020. « Un président de plein exercice doit incarner la Métropole dans ses 28 communes, participer à de nombreuses réunions avec les élus, les représentants de l’État, les acteurs économiques et sociaux… Et force est de constater que je n’en ai plus la possibilité », explique-il dans un entretien accordé à Sud Ouest.
Une décision rarissime, qui va entraîner dans les prochains jours un vote des conseillers métropolitains, afin de désigner son successeur. Alain Anziani ne fait pas mystère de sa préférence : pour lui, c’est Christine Bost, maire PS d’Eysines et deuxième vice-présidente de la Métropole, qui doit prendre la suite. « Elle a toutes les compétences, elle est prête, il faut profiter de cette chance », confie-t-il à Sud Ouest. En attendant, c’est Pierre Hurmic, maire de Bordeaux et premier vice-président de la Métropole, qui assurera l’intérim.
Toujours présent dans l’hémicycle métropolitain, en tant que conseiller, Alain Anziani conserve par ailleurs son siège de maire de Mérignac. « Mérignac, c’est différent de la Métropole en termes de charge de travail et d’étendue. J’ai encore des forces et de l’énergie, et je veux les utiliser pour cette ville à laquelle je suis tant attaché », explique-t-il.
