Placéco Gironde, le média qui fait rayonner l’écosystème

Votre édition locale

Découvrez toute l’actualité autour de chez vous

GPSO : La Région avance 225M€ supplémentaires pour boucler le financement

Écosystème
vendredi 04 février 2022

Photo d'illustration. Crédits Adobe Stock Nicolas Rochette

La Région Nouvelle-Aquitaine va avancer les 225 millions d’euros manquants, dans le financement du Grand Projet du Sud Ouest par les collectivités.

225 millions d’euros. Voilà, depuis jeudi 3 février, la somme manquante dans le financement du Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) par les collectivités locales. « Vous n’ignorez pas qu’un certain nombre de collectivités ne se sont pas – pour l’instant – prononcées sur le plan d’investissement, réagit Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine. Certaines d’ailleurs se sont prononcées en diminuant leur participation par rapport au calcul qui avait été fait avec l’Etat, et qui tenait compte des capacités d’investissement des collectivités, ou des retombées fiscales de ces collectivités. » Pour autant, Alain Rousset souligne la récente participation à hauteur de 10 millions d’euros de la communauté de communes Maremne-Adour-Côte-Sud (40) ; et la situation du département de la Charente, « qui est en train d’examiner sa participation ».

En attendant les dernières décisions, c’est donc une enveloppe de 225 millions d’euros que le Conseil régional a décidé d’avancer – en plus des 710 millions d’euros déjà engagés-, pour enfin boucler la participation régionale au GPSO. Une décision prise face à l’urgence de la situation : le 15 février prochain, le Conseil d’Etat doit examiner l’ordonnance gouvernementale, créant l’établissement public chargé de piloter ce chantier de 14,3 milliards d’euros. « Le Premier ministre m’a écrit il y a quelques jours pour insister sur un plan de financement bouclé, pour éviter tout risque de refus du Conseil d’Etat, reprend Alain Rousset. Avec l’engagement de sa part que la Région serait remboursée de cette avance avec les bonnes fortunes qui sont attendues sur le plan fiscal. » C’est-à-dire grâce à la taxe spéciale d’équipement votée en novembre dernier par les députés, prévoyant 24 millions d’euros au lieu des 11 millions prévus initialement ; et la taxe sur les bureaux, votée en loi de finance 2023. « On pense raisonnablement avoir 12 ou 13 millions d’euros supplémentaires par an », précise-t-on du côté de la Région. Pour rappel, l’Etat et les collectivités participent chacun à hauteur de 40%, et l’Europe apporte les 20% restants au projet.

Sur le même sujet