À Pessac, un club d’entreprises sur tous les fronts
Le CEB propose entre autres un format afterwork pour ses adhérents. Crédits : CEB
Le club d’entreprises de Pessac multiplie les formats et rendez-vous pour se différencier des autres structures du territoire.
C’est le plus vieux club d’entreprises de Gironde. Le réseau de Pessac a vu le jour en 1990, créé par l’actuel président de Région Alain Rousset, alors maire de la ville. « Aujourd’hui nous comptons 120 membres, présente Kristina Paul Pousseur, présidente de l’association. Il faut travailler sur la commune d’une façon ou d’une autre pour en faire partie ; soit car on y a son siège, soit parce que l'on y compte des clients. » Ainsi, toutes les tailles d’entreprises et les secteurs y sont représentés.
« On essaye de faire un peu différemment des autres clubs, reprend Kristina Paul Pousseur. Au sein de notre structure, nous avons le PBC - Pessac Business Club. Un espace d’échange dans lequel une activité n’est représentée qu’une fois pour ne pas se faire concurrence. On se retrouve toutes les deux semaines. » Hormis ce rendez-vous, le club d’entreprises de Pessac propose d'autres formats plus classiques : matinée pour accueillir les nouveaux adhérents, rencontres le midi sous forme de « speed meeting », ou encore afterwork conviviaux.
L’inclusion comme fil conducteur
Soucieuse d’accompagner les membres de l’association, sa présidente n’oublie pas les auto-entrepreneurs : « Nous proposons des ateliers de huit personnes qui se rencontrent tous les mois, et des mini-formations. Le prochain rendez-vous est sur l’IA textuelle, ou pour créer une image », déroule Kristina Paul Pousseur.
Le club d’entreprises de Pessac pense également à sa responsabilité sociale et environnementale (RSE). Depuis son début de mandature l’an dernier, sa présidente met en avant un fil conducteur : l’inclusion des personnes handicapées. Une inclusion « censée être normale en entreprise, mais pas encore assez développée », note notre interlocutrice, qui entend mettre l’accent durant trois ans, pour donner le temps aux adhérents de s’emparer vraiment du sujet. « Je pense qu’ensuite, je proposerai quelque chose en lien avec les jeunes », envisage-t-elle.