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Elyse Energy s'allie à l'aéroport de Bordeaux pour structurer la filière SAF

Écosystème
mardi 06 février 2024

L'aéroport de Bordeaux-Mérignac revendique 30% d'intégration du carburant d'aviation durable | Photo Adobe stock

L'entreprise porteuse du projet industriel E-CHO à Lacq, consacré à la production de carburants de synthèse pour le transport maritime et l'aviation, annonce une coopération avec l'aéroport de Bordeaux-Mérignac. Objectif : structurer la filière des carburants d'aviation durables en Nouvelle-Aquitaine.

Elyse Energy annonce une coopération avec l’aéroport de Bordeaux pour développer la filière de carburants d’aviation durable en Nouvelle-Aquitaine. Ces carburants (dits SAF), sont au cœur du mégaprojet industriel E-CHO porté par Elyse Energy dans le bassin de Lacq, via l’usine BioTJet. Celle-ci vise 75.000 tonnes par an de biocarburant de synthèse pour l’aviation à partir de 2028. De son côté, l’aéroport de Bordeaux se revendique « premier aéroport commercial français de plus d’un million de passagers à proposer de façon permanente du carburant aérien durable à un taux d’incorporation de 30% ». « L’aéroport de Bordeaux souhaite jouer un rôle d’accélérateur et d’intégrateur des carburants d’aviation durable pour accompagner la transition du transport aérien en France », souligne Simon Dreschel, président du directoire de la SA Aéroport de Bordeaux-Mérignac.

« Créer une filière régionale »

Des « synergies évidentes » ayant entraîné la signature d’un accord de coopération visant à « créer une filière régionale de SAF en Nouvelle-Aquitaine », avec deux objectifs principaux : la décarbonation du transport aérien, et « le dynamisme économique du territoire ». L’accord prévoit en particulier d’étudier les volumes de SAF nécessaires aux besoins de l’aéroport de Bordeaux, de concevoir des contrats d’achat et de distribution de SAF, mais aussi d’associer de nouveaux acteurs à cette filière régionale naissante.

Elyse Energy, PME lyonnaise spécialisée dans la chimie verte, a annoncé au printemps 2023 son intention de construire à Lacq un ensemble de trois usines dédiées à la production d’hydrogène vert, d’e-methanol (un carburant de synthèse dédié au transport maritime) et d’e-biokerosène pour l’aviation civile. L’ensemble des sites devrait entrer en service en 2028 et créer 200 emplois directs et 600 emplois indirects ; pour un investissement total de deux milliards d’euros.

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