L’entreprise Banton Lauret se déploie à St-Magne-de-Castillon - Premium

L’entreprise familiale Banton Lauret, spécialiste girondin de la prestation vitivinicole, est en pleine croissance. A telle enseigne qu’elle va engager cette année l’extension et la rénovation de 3 bâtiments présents sur son site. Le premier, dont l’extension sera de plus de 1 400 m², sera dédié au pôle vinification et conditionnement. La création d’un chai est intégrée dans ce volet dont la conception a été confiée à l’architecte Guillaume Buton. L'objectif est d'être opérationnel pour les prochaines vendanges. Le deuxième sera dédié au pôle mécanique. Les esquisses sont en cours de réalisation. Les travaux pourraient être engagés fin 2023. Le troisième bâtiment sera dévolu à la création d’un pôle de revente de matériaux de 1 200 m². Notons que pour son pôle bâtiment et environnement qu’elle a créé l’an dernier, Banton Lauret a construit 1 000 m² de surfaces supplémentaires. Ce nouveau pôle a vu le jour suite au rachat de 2 entreprises - E2M (fin 2021) spécialisée dans le chauffage et Lespinasse BTP (début 2022) - sachant que la filiale Banton Lauret Bâtiment a, quant à elle, été fondée en 2017. Au final, l’entreprise investira environ 4 millions d’euros à Saint-Magne afin de consolider sa place de leader. « Notre ambition est d’être un pôle de compétences incontournable pour aider nos clients à trouver les meilleures solutions, que ce soit pour du conditionnement et du stockage, pour la réalisation d’un produit en fonction d’un marché, sous quel format... » résume Benjamin Banton cogérant de l’entreprise avec Sophie Lauret. Un centre de formation à l’étude Au chapitre environnement, l’entreprise a noué un partenariat de distribution avec la société néo-zélandaise New Zealand Frost Fans pour commercialiser des tours antigel. Elle développe également l’éco-pâturage via la mise à disposition d’un troupeau de brebis avec berger pour désherber les vignobles girondins. « Nous accompagnons les viticulteurs le plus possible vers les connaissances et la maîtrise de l’environnement. Nous les accompagnons également dans la gestion de l’eau ». Cependant, pour le dirigeant, ce n’est pas le dérèglement climatique, mais bien le manque de main d’œuvre qui représente aujourd’hui, le principal écueil de la filière. « Le défi de la filière, ce sont les ressources humaines. La vraie problématique aujourd’hui c’est de savoir qui va venir travailler dans les vignes demain. Pour disposer de main d’œuvre, il faut se mobiliser autour de 3 axes : la mobilité, le logement et les compétences ». Pour y faire face, l’entreprise a embauché une équipe en charge de travailler autour de la RSE et des RH avec un budget de 400 k€. Elle prévoit également de créer un centre de formation. Un restaurant à Bourg Par ailleurs, l’entreprise a mis en service en 2019 son cinquième et dernier pôle consacré à l’événementiel. Ce dernier intègre la visite des vignes, la gestion de restaurant ainsi qu’un service traiteur. L’an dernier, la société a ainsi ouvert un restaurant à Bourg en partenariat avec le syndicat viticole des Côtes de Bourg. Elle a également démarré une activité d’œnotourisme en mai 2022. Créée en 1990 par Bernard Banton et Philippe Lauret, les parents respectifs des 2 dirigeants actuels, Banton Lauret emploie 280 personnes en CDI et plus de 1 200 saisonniers pendant les vendanges. Elle propose des solutions personnalisées de la viticulture manuelle et mécanique à l’œnologie en passant par les travaux de chai ou même administratifs. « Nous avons à cœur de nous tenir à jour des innovations techniques pour être en mesure de fournir les prestations les plus efficaces, toujours dans le respect de la qualité et de l’environnement ». Parmi ses clients figurent les grands crus du vignoble bordelais que ce soit Petrus dans le Pomerol, Angelus, Cheval Blanc et Troplong Mondot dans le Saint-Emilion, Domaine de Chevalier, Fieuzal et Pape Clément dans les Graves ou bien encore Pichon Longueville et Château La Tour Carnet dans le Médoc.Banton LauretCréée en 1990Siège social à Vignonet280 personnes( 1.200 saisonniers pendant les vendanges)

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