Caisserie bordelaise se diversifie vers le luxe avec Wildcat Packaging - Premium

Bouclée courant septembre, l’acquisition de Wildcat Packaging ouvre au groupe Caisserie bordelaise l’accès à de nouveaux marchés. La société est en effet positionnée depuis sa création sur le segment des coffrets et éléments de PLV haut de gamme, à destination des vins et spiritueux qui composent 70% de son activité, mais aussi de filières du luxe comme l’horlogerie, l’orfèvrerie, la parfumerie ou l’automobile, avec des créations à prédominance bois qui convoquent aussi souvent d’autres matériaux comme le cuir, le métal ou le béton. « Wildcat Packaging fonctionne comme un atelier de réflexion pour des coffrets haut de gamme, nettement plus élaborés que la caisse de vin traditionnelle, qui sert avant tout un objectif de protection et de stockage, avec une fabrication française garantie », résume Frédéric Despujol, président du groupe Caisserie Bordelaise. Fondée en 2009 par Frédéric Chaput, un temps associé à Jean-Charles Rinn aux manettes d’Adam, un autre acteur historique de l’emballage bois en Gironde, Wildcat Packaging réunit une dizaine de collaborateurs, entre un siège récemment rapatrié de Bidart vers Libourne et un atelier de fabrication situé à Ruffec, en Charente. « Le fait de rejoindre notre groupe et de profiter des synergies avec nos activités va permettre à Wildcat de réaliser des projets qu’il aurait été compliqué de mener seul, estime Frédéric Despujol, au terme d’une cession menée sans friction. L’ancien propriétaire avait été approché par des groupes importants. Nous étions en lien depuis longtemps, et on ne voyait pas l’intérêt de se mettre en concurrence, il a donc préféré notre approche familiale ». Le groupe Caisserie bordelaise s’offre ainsi une piste de diversification vers de nouveaux marchés, moins dépendants des aléas climatiques et de leur impact sur les volumes de production des vignobles français qui constituent le cœur de l’activité de ses 150 collaborateurs et de ses quatre sites de production en Nouvelle-Aquitaine, dont une scierie dans les Landes. « Aujourd’hui, nous sommes en capacité de produire 5 millions de caisses par an, contre 60.000 dans les années 60, mais notre marché suit la conjoncture et nous sommes tributaires des récoltes », précise Frédéric Despujol, qui anticipe un atterrissage entre 20 et 25 millions d’euros de chiffre d’affaires pour l’année en cours, et ne précise pas ses ambitions pour l’activité Wildcat Packaging, préférant se concentrer dans un premier temps sur l’intégration au sein du groupe d’une entreprise à haut « potentiel d’avenir ».

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