Treefrog Therapeutics obtient 30 millions d'euros de l'Europe
A Pessac, en Gironde, TreeFrog Therapeutics compte plus 125 salariés. Crédit : TreeFrog Therapeutics
L'entreprise girondine recevra 30 millions de la Banque européenne d'investissement pour développer les thérapie contre la maladie de Parkinson.
TreeFrog Therapeutics, société girondine de biotechnologie française spécialisée dans la thérapie cellulaire et basée à Pessac, a obtenu un financement de 30 millions d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI). Ce financement permettra de développer son programme de thérapie cellulaire dans la maladie de Parkinson et à renforcer son portefeuille de produits dans d'autres domaines thérapeutiques.
La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente et celle qui connaît la croissance la plus rapide, avec plus de 10 millions de personnes atteintes dans le monde. Sa prévalence a doublé au cours des 25 dernières années et devrait encore doubler avant 2050. La thérapie cellulaire en cours de développement chez TreeFrog développe des microtissus 3D pour traiter les causes et non uniquement les symptômes. Le programme entrevoit un premier essai clinique chez l'homme en 2027.
Enchaînement de succès
Le financement de 30 millions d'euros sera disponible en trois tranches de 10 millions d'euros chacune. TreeFrog bénéficie d'un nouveau véhicule de la BEI, combinant financement dilutif (sans remboursement du principal pour les deux premières tranches) et dette de capital-risque pour la dernière tranche. Les 10 millions d'euros initiaux seront débloqués au cours du deuxième trimestre 2025. L'investissement de la BEI s'inscrit dans l'objectif d'InvestEU de favoriser la recherche, le développement et l'innovation.
TreeFrog Therapeutics enchaîne les succès. En 2024, la société girondine a signé un accord à 780 millions de dollars avec la société américaine Vertex Pharmaceuticals pour une licence mondiale de sa technologie de production de cellules souche contre le diabète de type 1. La biotech avait déjà bouclé une série B de 64 millions d’euros en septembre 2021. Elle ambitionne de s'implanter aux Etats-Unis. Les essais cliniques sur l’homme d’ici début 2026.