Bernard Magrez déploie son incubateur Start-Up Win en Alsace - Premium
L'incubateur s'installera dans les locaux de l'Académie internationale des vins. Crédits : AIVA
Le nouvel incubateur de Bernard Magrez proposera les mêmes programmes qu’en Gironde, complétés par un accompagnement international, à distance, pour des startups étrangères. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 1er mars.
Deux ans après avoir créé son incubateur dédié aux startups vinicoles et oenotouristiques, Bernard Magrez duplique son modèle en Alsace. Un second Start-Up Win tourné vers l’international : « Dans notre premier incubateur implanté au Château Le Sartre, qui vient d’annoncer sa troisième promotion, nous avons eu plusieurs contacts avec des porteurs de projets étrangers, explique Sébastien Labat, directeur de l’incubateur. Certaines se sont déplacées, pour d’autres, on échange en visioconférence. Notre programme les intéresse, mais on n’était pas bâti pour cette envergure, en Gironde. » Si 7 startups sur 10, au château Le Sartre, viennent de Nouvelle-Aquitaine, la structure alsacienne proposera un programme en anglais et à distance, à destination des jeunes pousses étrangères… australiennes, ukrainiennes, allemandes, américaines ou tchèques.
L’incubateur s’installera à Landersheim, à 15 kilomètres de Strasbourg. Dans un espace de 750 m², implanté dans les locaux de l’Académie internationale des vins (AIVA). De quoi créer des synergies, pour accompagner les futures pépites. « En Gironde, nous avons l’avantage d’être sur une propriété viticole, mais c’est aussi un inconvénient, car nous avons investi un château qui n’est pas forcément fait pour cela. En Alsace, nous disposerons d’un open space, de salles de conférence… Il est évidemment prévu d’en sortir, grâce au partenariat avec l’Académie, à ses intervenants et professionnels », détaille Sébastien Labat.
Un appel à projets généraliste
À l’instar de son partenariat avec Unitec en Gironde, Start-Up Win travaillera, en Alsace, avec une structure régionale : Quest for change, qui gère cinq incubateurs dans le Grand-Est. L’appel à candidatures pour intégrer la première promotion est ouvert jusqu’au 1er mars, et les quatre programmes proposés à Bordeaux seront dupliqués. « Pour ce lancement, nous n’avons pas vraiment retenu de thèmes spécifiques, si ce n’est, toujours, la digitalisation du secteur du vin. Nous sommes également ouverts à la bière et aux spiritueux, car nous n’avons pas envie de fermer nos portes à certains projets », conclut Sébastien Labat.
