CJD Landes : « mettre l'économie au service du vivant »
Alain Bagnères au moment de la passation avec les anciens présidents du CJD Landes. Crédits : CJD Landes
« Impossible n'est pas landais. » C'est le thème de la prochaine soirée prestige organisée par le CJD Landes. Vendredi 23 février, plus de 600 personnes sont attendues pour cet événement, avec comme invités Raphaël Ibañez ou Stéphanie Barneix. Pour le président, Alain Bagnères, cette soirée de gala sera l'occasion de se rappeler, qu'en tant que chef d'entreprise, il est important d'être en phase avec ses propres besoins.
Le CJD (ou Cercle des Jeunes Dirigeants) Landes a bientôt 20 ans et son histoire n'a pas été linéaire. « La section existait il y a de ça plus de 20 ans mais elle a été dissoute parce qu'elle était devenue un cercle de business et ce n'est pas son but ultime. Elle a donc été fondée à nouveau, pour répondre à ses missions premières. Le CJD est avant tout une école, un réseau au sein duquel on peut se former. Ce n'est pas la même chose qu'un BNI », explique Alain Bagnères, président de l'antenne locale. « C'est l'école du dirigeant, un espace où on apprend à devenir chef d'entreprise, à trouver des clés pour s'entraider et rompre avec l'isolement. L'idée est d'emmagasiner des savoirs que nous n'avons pas forcément pu apprendre à l'école », détaille-t-il encore. Autre mission selon lui : « Mettre l'économie au service du vivant. Nous réfléchissions à l'évolution des pratiques managériales notamment. Le but pour nous est d'accompagner les membres pour qu'ils soient plus en phase avec les besoins de notre société. Nous travaillons par exemple sur la semaine de quatre jours. Depuis 20 ans, la RSE est au cœur de nos préoccupations », affirme t-il.
Fondé en 1938, le Centre de Jeunes Dirigeants réunit actuellement près de 6.000 personnes dans tout l'Hexagone. Dans les Landes, la section compte une soixantaine de membres. Alain Bagnères y a fait son entrée en 2015, avant d'en devenir le président, en 2022. « J'ai occupé un certain nombre de postes et animé des commissions. En parallèle, je suis le PDG du groupe de restaurations Castillo et je suis propriétaire de plusieurs restaurants, notamment sur Dax, Mont-de-Marsan et Anglet », raconte t-il. « Aujourd'hui je suis aussi le président du CJD. Il faut savoir que j'ai été élu par les autres membres de la section. Le mode de scrutin est d'abord par cooptation. C'est le groupe qui nous propulse à ce poste. Ensuite, ce sont des mandats de deux ans, non renouvelables. Nous avons pour mission de porter un ou plusieurs projets et ensuite nous passons la main. Il n'y a pas de réélection possible et donc, pas de campagne. »
« Répondre aux problématiques rencontrées dans nos entreprises »
Des missions qui s'articulent autour de rencontres notamment, tout au long de l'année. « On se retrouve une fois par mois en format plénière. On fait venir des intervenants pour qu'ils puissent nous parler de sujets divers et souvent pragmatiques comme la comptabilité ou d'autres sujets sur le développement personnel », développe Alain Bagnères. « Nous avons aussi un autre rendez-vous mensuel : celui de la commission. Nous cherchons des réponses aux problématiques rencontrées dans nos propres entreprises. Là-aussi, plusieurs types de commissions différentes existent », explique t-il. « Nous travaillons par exemple sur notre vision à moyen terme, sur nos plans d'actions et nous avons aussi des commissions axées plus sur le développement personnel, avec des sujets sur l'équilibre vie professionnelle et personnelle notamment. Nous avons aussi accès à des formations où nous nous retrouvons au niveau régional, cinq fois dans l'année. »
En attendant, c'est la plénière prestige qui se profile. Une soirée de gala qui se tient tous les deux ans, à la fin du mandat du président en poste. « L'idée est de retracer ce que nous avons fait pendant ces 24 mois, avec des intervenants qui ont un solide bagage. Cette année, nous allons avoir Raphaël Ibañez ou Stéphanie Barneix, tous deux originaires des Landes », développe Alain Bagnères. « Nous avons aussi un certain nombre de partenaires qui viennent et qui font du réseau. Nous devrions être 600 et 700 pour cette soirée qui s'appelle : Impossible n'est pas landais. L'idée est de parler d'alignement et de montrer au public, qu'on peut être en phase avec ce qu'on pense et ce qu'on fait et que c'est d'ailleurs l'une des clés de la réussite. L'idée est aussi de mettre en avant l'ancrage territorial », explique enfin le président du CJD Landes. Au mois de juin, son mandat se terminera et il devrait reprendre un autre poste au sein de la section, hors présidence.