Projet Elyse Energy : « Nous souhaitons bâtir un consensus le plus large possible »
« Nous ressentons une traction très positive des collectivités et des industriels » Pascal Pénicaud | Photo LVG
Cette semaine, Elyse Energy clôturait officiellement les trois mois de consultation préalable à son projet E-CHO d'installation de trois usines sur le bassin de Lacq. Pour les dirigeants de l'entreprise comme les responsables de la consultation, le bilan est positif, avec beaucoup de contributions ayant permis de mettre en avant des points d'inquiétude de la population.
« C'était un exercice assez passionnant, auquel j'ai pris beaucoup de plaisir ». Pascal Pénicaud, président et cofondateur d'Elyse Energy, résume ainsi les trois mois de concertation préalable au lancement du méga-projet industriel E-CHO dans le bassin de Lacq, que porte son entreprise. « Se confronter au public n'est jamais simple, mais c'est un exercice indispensable, conclut-il. J'en ressors à la fois conscient de la complexité de ce que l'on fait et de notre responsabilité en tant que maîtres d'ouvrage ».
Le 12 janvier, à Lacq, une ultime réunion publique marquera la fin de cette consultation préalable, que les promoteurs du projet E-CHO ont voulu aussi ambitieuse que possible. D'une durée de trois mois, le maximum prévu par la réglementation, cette concertation s'est articulée autour de 19 rencontres publiques. « Ca nous a permis de voir venir plus de 650 personnes, remarque Diane Beaucard, en charge de piloter la concertation. C'est une concertation qui a plutôt intéressé les gens ». Le site internet de la consultation aurait, lui, recueilli environ 200 contributions.
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« On a surtout vu s'exprimer des questions qui relèvent d'un débat citoyen et dépassent le cadre du projet E-CHO », relève Benoît Decourt, cofondateur d'Elyse Energy. Trois sujets principaux ont principalement été évoqués : la question de la consommation des ressources, et principalement de biomasse forestière ; celle des usages et de la sobriété, en particulier en ce qui concerne l'aviation ; ainsi que la question des impacts des trois usines du projet E-CHO sur le territoire de la biodiversité.
Entre le 17 janvier, date de la fin officielle de la consultation, et le début de l'enquête publique, prévue à l'horizon 2025, un dispositif allégé sera maintenu pour conserver « un fil conducteur ».