Régionales : Nicolas Florian dévoile son programme et ses colistiers

Rendez-vous était donné à Sarran en Corrèze, dans le musée Jacques Chirac. Entouré des têtes de liste de chaque département, Nicolas Florian a présenté les grands axes de son programme pour les prochaines élections régionales. « Si nous nous engageons dans la compétition électorale ce n’est pas simplement pour l’esprit de conquête, mais c’est aussi pour exprimer le volontarisme dans la politique », a-t-il affirmé en préambule.

Parlant de la nécessité d’avoir une respiration démocratique, l’ancien maire de Bordeaux veut « ouvrir une nouvelle page ». « L’alternance n’est bien sûr pas un projet politique, mais on n’a pas le même enthousiasme, le même engagement, lorsqu'on est aux affaires depuis trente ans, que quand on y aspire. »

Rapprocher les néoaquitains

Pour Nicolas Florian, la priorité est que les départements néoaquitains travaillent ensemble, pour avoir « une région qui s’équilibre, qui partage ». Il souhaite un territoire entièrement couvert par le haut débit d’ici 2024, et dévoile plusieurs actions sur le transport routier et ferroviaire. « Je ne veux plus voir de territoires enclavés, on en a trop. […] Il ne s’agit pas de déclarer des intentions : oui, bien sûr, on a de l’ambition. Mais on mettra des moyens derrière. »

L’ancien édile affirme qu’un plan massif d’investissements routiers sera mis en place s’il est élu à la tête de la Région, citant en exemple la RN147 entre Poitiers et Limoges, au cœur d’un vif débat depuis plusieurs années. « Nous ferons une 2X4 voies sur ce territoire, c’est notre responsabilité. » Remerciant le maire de Toulouse, et la présidente de la région Occitanie concernant la LGV entre Bordeaux et Toulouse, il renchérit : « Bien sûr que l’on doit regarder à l’est. Mais on doit aussi regarder au sud ! Que l’on réinstalle dans ce projet la liaison allant au moins jusqu’à Dax, puis Bayonne, puis l’Espagne. »

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Être au cœur des territoires

Sur le plan économique, la liste d’union droite et centre veut rééquilibrer les crédits vers les TPE et PME, « qui représentent 95% des entreprises de Nouvelle-Aquitaine, et ne reçoivent que 10% des aides régionales ». Nicolas Florian souhaite aussi un plan de réindustrialisation et de relocalisation, « appuyé sur les plans de relances nationaux et européens ». Les industries du futur bénéficieraient aussi d’un plan d’investissement, notamment l’intelligence artificielle, la santé, le numérique ou les nanotechnologies.

« Tout ne doit pas se décider à Paris ! Nous avons des compétences locales, des capacités d’agir : laissez-nous faire. C’est au cœur des territoires que les choses doivent se décider. Sortons de ce centralisme politique et décisionnel. »

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Un pacte régional de sécurité

« Une région, une collectivité comme la nôtre doit être un établissement qui protège », martèle Nicolas Florian. Le candidat aux élections régionales proposera avec ses têtes de liste un pacte régional de sécurité. Faisant de ce sujet une priorité, il souhaite instaurer la vidéosurveillance, ainsi que renforcer la présence humaine dans les transports mais aussi des les lycées. Mais aussi, il affirme vouloir donner les moyens financiers aux territoires souhaitant se doter d’une vidéoprotection ou équiper les policiers municipaux.

« C’est un programme ambitieux, je le sais, conclut-il. Nous sommes lucides, nous ne sommes pas donné favoris. Mais en 1995 Jacques Chirac ne l’était pas non plus, et on sait ce que ça a donné. » En Gironde sa tête de liste sera Yves Foulon, maire d'Arcachon.