Marans : 500.000 euros pour requalifier la zone industrielle de La Pénissière
Ces travaux s'inscrivent dans une démarche d'accompagnement des entreprises dans leur développement économique. Crédit photo : CDC Aunis
Dans le cadre de son schéma de développement économique 2016-2026, la Communauté de communes d'Aunis a décidé, parmi ses priorités, de restructurer le parcours d'entreprises sur l'ensemble de son territoire. À Marans, 500.000 euros ont été accordés pour requalifier la zone industrielle de La Pénissière
Des travaux viennent de débuter sur la zone industrielle de La Pénissière dans la commune de Marans. Ils s'inscrivent dans le souhait de la Communauté de communes Aunis-Atlantique « d'une montée en gamme de l'offre pour accompagner les entreprises dans leur développement » indique Xavier Brianne, directeur du développement économique. Quatre sociétés cohabitent sur ce territoire : Puma (Profilage usinage marandais, industrie du bois), les établissements Bouchonneau (chaudronnerie aluminium & inoxydable), le groupe Soufflet (premier collecteur privé de céréales en Europe) et AP Yacht (Catana Group, construction de navires de plaisance). La Communauté de communes a racheté les espaces communs pour un euro symbolique ; les sociétés, elles, restent propriétaires de leurs terrains. « C'est une des rares zones qui n'était pas d'intérêt communautaire » ajoute Xavier Brianne.
Des travaux en deux temps
500.000 euros sont nécessaires pour la réalisation des travaux de requalification de la zone industrielle. Ils prévoient une désimperméabilisation des espaces qui « permettront également une meilleure gestion des eaux pluviales par infiltration, limitant le ruissellement et la stagnation. », indique la CdC dans un communiqué. Egalement, la création d'aménagements paysagers, la reprise de chaussée ainsi que l'identification et la sécurisation des différends itinéraires, la création de 270 places de stationnement dont une partie pour les véhicules électriques et l'installation de candélabres équipés de panneaux photovoltaïques.
Ils se dérouleront en deux phases. Jusqu'en août, les travaux de la voirie et ceux du réseau seront réalisés dans un premier temps. Puis, à l'automne, la pose des candélabres et l'aménagement paysagers viendront clôturer le projet. « Sur un plan environnemental, ce projet permettra la constitution d’îlots de fraîcheur grâce aux linéaires arborés et aux massifs qui, en remplaçant les zones jusqu’alors bitumées, limiteront l’élévation de la température au sol. »
A lire également, Aunis-Atlantique : sa technique pour attirer les sociétés