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Maïsadour : « nos volailles retrouvent le plein air »

Stratégie
lundi 25 mars 2024

Ce dimanche 17 mars, le niveau de risque sanitaire a été abaissé à « modéré. » Crédits : Pixabay

Le niveau de risque sanitaire vient d'être abaissé à « modéré. » Le groupe Maïsadour l'a annoncé il y a quelques jours : les mesures de biosécurité et la campagne vaccinale contre l’Influenza Aviaire de l’hiver 2023 semblent porter leurs fruits. Une situation jugée encourageante par la coopérative. Pour rappel, l’État s’est engagé à prendre 85 % des coûts du vaccin pour la première année, en annonçant un désengagement progressif pour les prochaines années. Explications.

Il y a quelques mois, Christophe Bono, directeur général du groupe Maïsadour évoquait pour Placéco la vaccination contre l’influenza aviaire en cours. « On a commencé les vaccinations avec le ministre de l’Agriculture qui était dans les Landes le 1er octobre, et déjà on a vacciné 145.000 canetons (...) L’objectif est d'avoir vacciné tous nos canards d'ici à mi-décembre. La France vaccine tous les canards gras (foie gras) ou maigres (la rôtisserie), à peu près 65 millions d’animaux concernés. Nous on ne fait que le gras. Ce sont 2,8 millions de canards vaccinés chez Maïsadour. » Depuis, les animaux avaient été confinés, en attendant le feu vert des autorités compétentes. Ce dimanche 17 mars, le niveau de risque sanitaire a ainsi été abaissé à « modéré. »

Réfléchir à l'organisation de la prochaine campagne

Une situation jugée encourageante par la coopérative et qui permet aux animaux de retrouver le plein air. Daniel Peyraube, agriculteur et Président de Maïsadour a expliqué dans un communiqué : « Nos éleveurs sont soulagés en ce mois de mars, car la biosécurité et la vaccination semblent avoir bien fonctionné. Une vraie collaboration s’est opérée tout cet hiver entre les équipes de Maïsadour, les vétérinaires et les agriculteurs pour protéger au maximum les animaux et préserver les revenus des éleveurs », a-t-il détaillé. « Les premiers résultats sont encourageants même si nous restons vigilants. Il nous faut désormais réfléchir à l’organisation de la prochaine campagne hivernale pour sécuriser nos élevages avec des procédures moins lourdes pour les agriculteurs. »

Pour la coopérative, la campagne de vaccination 2023 représente une première étape positive, mais « l’effort doit être poursuivi pour permettre aux éleveurs de se projeter sereinement dans l’avenir. » À noter qu'une expérimentation sur une première dose de vaccin administrée au couvoir est en cours sur celui d’Aignan. Pour rappel, l’État s’est engagé à prendre 85 % des coûts du vaccin pour la première année (période octobre 2023 à septembre 2024), en annonçant un désengagement progressif pour les prochaines années, sans donner le cadre de ce dernier.

Lors d’une conférence de presse de la coopérative, Jean-Louis Zwick, directeur du pôle agricole de Maïsadour, avait évoqué une estimation du coût de cette vaccination. Cette dernière, issue de travaux menés par des vétérinaires, en lien avec « l’ensemble des organisations de producteurs », avait été estimée à 30 millions d'euros pour la fourchette basse. Elle correspond à une vaccination limitée aux zones à risque : Landes, Gers, Vendée et Maine-et-Loire.

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