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Bassin d’Arcachon : le club d’entreprises DEBA récompense ses pépites

Écosystème
lundi 08 avril 2024

L'an dernier, Coralie Robreau (fondatrice de la Conciergerie des étoiles) a été lauréate du concours. Crédits : DEBA

À la Teste-de-Buch, le club d’entreprises DEBA accompagne les sociétés du Bassin d’Arcachon, du Val de l’Eyre et du nord des Landes. Il organise cette année la 20e édition de son concours des créateurs / repreneurs d’entreprises, dont les candidatures sont ouvertes jusqu’au 5 mai. L’occasion de faire un point sur les enjeux du DEBA et son tremplin d'entrepreneurs avec Catherine Elbert, coordinatrice de la structure.

Quelles sont les actions du DEBA, en faveur des entreprises du territoire ?
Nous avons plusieurs actions, car nous avons deux typologies d’adhérents. Sur les 250 entreprises, plus de 80% sont des entreprises individuelles - on n’est pas à Bordeaux, il y a beaucoup d’indépendants. Les « solos » ont envie de faire du réseau, d’échanger et de monter en compétences. Ils doivent savoir tout faire, donc nous proposons beaucoup d’ateliers pratiques autour de la stratégie, du développement personnel aussi. Car si un entrepreneur ne va pas bien, son entreprise ne va pas bien non plus. En parallèle, nous avons quand même 15 à 20% d’entreprises structurées, qui ne vont pas venir aux mêmes événements. Elles sont souvent adhérentes car elles ont envie de participer au développement du territoire et d’être intégrées à sa vie économique.

Comment expliquez-vous cette prédominance d’entreprises individuelles ?
D’abord, le plus gros employeur est la base aérienne [ndlr, à Cazaux]. Donc souvent, les conjoints arrivent sur le territoire où il n’y a pas d’industries, de grosses entreprises, et créent leur propre emploi. Je pense que c’est l’une des explications. Après, il y a des freins. Des entreprises plus grandes voudraient s’installer mais ne trouvent pas de foncier, ou quand elles trouvent, c’est compliqué de faire venir des talents, pour les loger surtout. C’est un réel problème sur lequel on travaille, main dans la main avec les collectivités locales [ndlr, Cobas, Coban, Communauté de communes du Val de l’Eyre], les missions locales…

Quatre catégories

Vous venez d’ouvrir les candidatures pour la 20e édition de votre concours, destiné aux créateurs et aux repreneurs d’entreprises. Quelle est sa vocation ?
Lorsque le DEBA l’a créé, c’était je crois à l’initiative de Jean-Philippe Romero [ndlr, PDG de CF]. L’idée était de faire venir les entreprises sur notre territoire. Et d’inciter les gens à monter leur société, à en reprendre… Finalement, 20 ans après, nos préoccupations sont les mêmes, voire encore plus prégnantes, car on sait que dans les prochaines années beaucoup d’entreprises seront à céder, sans forcément trouver de repreneurs.

Y a-t-il une ou des thématiques phares, pour sélectionner les candidats ?
Non, pas forcément. Le concours est ouvert à toutes les entreprises, à partir du moment où elles ont été créées / reprises entre 2022 et 2023 ; et où elles sont sur l’une des 17 communes du Bassin d’Arcachon. Pour l’instant, nous avons reçu une quinzaine de dossiers. Nous avons quatre catégories, la première est « Innovation et nouvelles pratiques ». Elle concerne les activités, les secteurs qui n’existent pas encore sur le territoire. Par exemple, la gagnante de l’an dernier, Coralie Robreau, a créé un service qui n’existait pas - une sorte de conciergerie qui va gérer tout ce qu’il y a à faire lorsqu’un proche décède, la Conciergerie des étoiles. Ensuite, il y a la catégorie « Économie d’énergie et développement vert », l’an dernier nous avons par exemple eu l’entreprise Ibaïa Boat qui construit des bateaux fluviaux. Puis « Développement économique des jeunes pousses », qui cible les gens en solo qui essayent de se développer. Et enfin « Rayonnement du territoire », pour tout ce qui sont pratiques ou services identitaires au territoire, contribuant à le mettre en valeur. La soirée de remise de prix aura lieu le 30 mai à La Teste-de-Buch, et elle est ouverte à tous !

Un lauréat sera récompensé par catégorie (1.500 euros par lauréat). Un grand prix exceptionnel récompensera l’un des dossiers, pour un montant global de 10.000 euros, ainsi qu’un accompagnement et des prestations offertes (création d’un site internet, accompagnement juridique, marketing…).

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