Près de deux millions d'euros pour l'économie béarnaise
La région Nouvelle-Aquitaine va soutenir un projet d'agrivoltaïsme en Béarn. | Photo Adobe Stock
La commission permanente du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine du 12 février a attribué une série subventions aux entreprises et infrastructures béarnaises. Près de deux millions d'euros seront distribués, en particulier pour un projet d'agrivoltaïsme et pour soutenir la modernisation du fabricant d'espadrilles orinois Megam.
La région Nouvelle-Aquitaine annonce débloquer près de deux millions d’euros de subventions pour les entreprises et infrastructures du Béarn. Parmi les plus importants bénéficiaires, le fabricant d’espadrilles Megam, basé à Orin. Cette entreprise, autrefois implantée à Mauléon avant de déménager en Béarn en août dernier, se voit attribuer plus de 170.000 euros pour la modernisation de son outil de production. Un investissement de 570.000 euros, comprenant en particulier une machine à coupe pour plus de 330.000 euros. « Ce projet répond à l’ambition d’accélérer la transition énergétique et écologique des entreprises » de la feuille de route Néo Terra, souligne le Conseil Régional, citant par exemple le recours de Megam à des fournisseurs locaux et sa politique de recyclage des chutes et des espadrilles en fin de vie.
Autre projet marquant, 147.000 euros sont attribués à l’exploitation agricole Puyo, à Sames, pour un important projet d’agrivoltaïsme. Spécialisée dans la culture de la fraise, l’exploitation prévoit ainsi de pratiquer cette culture sous l’abri de modules photovoltaïques, conciliant ainsi la nécessité de protéger sa production contre les intempéries ou l’excès d’ensoleillement et la production d’électricité verte. 820 mètres carrés de panneaux photovoltaïques seront ainsi installés, pour un investissement total de 714.000 euros. Les 260 MWh produits annuellement serviront à couvrir les besoins d’autoconsommation de l’exploitation et seront revendus sur le réseau, pour un bénéfice total annuel estimé à plus de 35.000 euros. « Le temps de retour brut sur les investissements énergétiques et adaptatifs est de 17,6 ans sans subvention, il passe à 13,4 ans avec la subvention régionale », précise-t-on du côté du Conseil Régional, qui se félicite également d’un projet permettant d'éviter l’émission de près de 15 tonnes de CO2 par an.
À noter que 1.200.000 euros sont également fléchés vers le lycée agricole d’Oloron-Sainte-Marie pour financer l’adaptation de son offre de formation, et 285.000 euros vers le lycée Louis Barthou de Pau pour la rénovation des toitures de son internat.
