Pourquoi Sealocker, le concepteur de casiers connectés, mise sur la franchise pour accélérer - Premium

Les casiers vont bientôt faire des petits. La société Sealocker basée à Bidart s’est faite connaître pour ses « casiers » de bords de plages. Des appareils autonomes qui permettent de louer des planches de surf, et depuis peu des planches de standup paddle. Un premier casier a ainsi déjà été installé à Hossegor devant l’hôtel Jo&Joe, et un second à Mimizan au camping Seablue. Mais Sealocker ne veut pas s’arrêter là. La société devait installer un troisième casier en partenariat avec une commune, mais le projet a été abandonné. Suite à cet échec, la société a donc préféré se tourner vers les privés, et donc se recentrer notamment sur l’hôtellerie de bord de mer, qu’ils soient hôtel ou camping. Ainsi, cette année, elle ambitionne d’en installer six nouvelles dans des campings landais les pieds dans l’eau, pour être au plus près des consommateurs. « Ce sont tous des grands campings avec minimum 500 emplacements, » précise Matthieu Guyonnaud, cofondateur de Sealocker. « Concrètement, en pleine saison, ça fait 3.500 potentiels campeurs, donc même si on ne capte que 1 ou 2% de ça, c’est déjà beaucoup ». Le modèle lui reste inchangé, Sealocker paye un loyer pour l’installation de son locker, et facture ses clients à l’utilisation.Six lockers à franchiser Mais pour aller plus vite, la société a déjà bouclé un premier tour de table pour s’entourer d’associés aux compétences complémentaires : assurance, SEO, robotique ou encore finance. Le fabricant des machines est également entré au capital, afin de sécuriser la production. Aujourd’hui, elle vient d’ouvrir à nouveau son capital où elle souhaite obtenir 500.000 euros. De quoi permettre de financer la construction de ses casiers et de poursuivre son développement. Et toujours dans cette même optique d’accélération, la société vient donc effectivement de modifier en partie son modèle, en misant sur un système de franchises. « C’est justement parce qu’on avait de la demande qu’on ouvre ces casiers aux franchisés, » explique l’entrepreneur. Des discussions sont déjà engagées, mais Sealocker reste ouvert aux opportunités pour ces six premiers lockers en franchise. La société basque a déjà les accords pour les emplacements, ne reste plus que les financements. Deux options sont proposées : un achat clé en main avec boards et maintenance assurée par la société basque, ou un leasing mis en place via le Crédit Agricole. « La machine est amortissable rapidement, » explique l’entrepreneur. Si à ce jour, la société n’a fait installer des machines que dans les Landes, Sealocker est ouverte sur des installations potentielles sur toute la façade atlantique, mais également la Méditérannée. À terme, l'entreprise Bidart se projette sur un parc de 30 à 50 casiers installés avec un équilibre « 50% de casier en propre, et 50% en franchisé ». Sealocker ne marge pas sur la machine, uniquement sur la maintenance qui fonctionne en abonnement, sur un modèle calqué sur ceux des Lavomatics ou ascenseurs. Concernant les casiers en eux même, Sealocker a actualisé sa machine. Un nouveau système d’écran ultrarésistant pour éviter la casse, des informations imprimées pour les utilisateurs, non seulement sur le fonctionnement des casiers, mais aussi sur les conditions sécuritaires, des vagues, etc. Les deux premières stations vont être rétrofitées pour les aligner techniquement avec les nouveaux modèles. À l’intérieur, les planches ont également été remplacées par la marque Tahe Outdoors avec qui Sealocker a signé un partenariat jusqu’en 2026. Sealocker Créée en 2021 97, allée Théodore Monod, 64210 Bidart 2 associés CA : 20.000 euros (2024)

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