Tourisme : un été sous de bons auspices en Béarn et Pays basque
Le littoral basque enregistre une fréquentation stable au printemps - crédit AL
Marqué par une météo hasardeuse et un calendrier particulièrement favorable au mois de mai, le printemps se conclut sur des chiffres encourageants à l’échelle des Pyrénées-Atlantiques. Les premiers indicateurs liés aux réservations estivales laissent augurer une saison équilibrée, aussi bien en termes calendaires que géographiques.
Après des vacances d’hiver marquées par une fréquentation en baisse dans les Pyrénées-Atlantiques, le printemps livre des résultats contrastés, mais globalement positifs à l’échelle du département. Si les chiffres déçoivent pour les vacances de Pâques, le mois de mai, avec son « double-pont » exceptionnel des 8 et 9 mai, se traduit par un effet positif, avec un pic à 250.000 visiteurs sur la journée du samedi 11 mai. « Des chiffres habituellement enregistrés autour du 20 juillet », commente l’Agence départementale tourisme 64 (ADT64). « Ce printemps tend à être le plus fréquenté depuis 2019, validant ainsi la tendance 2023 à une hausse de fréquentation durant les ailes de saisons et permettant de mieux équilibrer les flux dans le temps ».
Rebond printanier
Dans le Pays basque, c’est la campagne qui profite le mieux du rebond printanier, avec +12% de fréquentation par rapport à 2023, quand la côte et la vallée des Aldudes enregistrent des chiffres stables. La Soule, où la filière réfléchit à la meilleure façon de valoriser ses atouts, voit quant à elle sa fréquentation baisser de 8% sur un an. « Concernant les bassins de clientèles, ce sont les marchés secondaires (Bretagne, Alsace et Bouches-du-Rhône) qui génèrent l’essentiel de la hausse tandis que certaines clientèles étrangères comme l’Espagne et l’Allemagne sont en légère baisse (respectivement -4% et -7%) », remarque l’ADT64.
En Béarn, l’attractivité de Pau se maintient (fréquentation en hausse de 4% sur un an), tout comme celle de la Vallée d’Ossau, qui fait oublier la baisse de visites hivernale grâce à une hausse de 13% sur la période du printemps, avec là aussi un pic de visites équivalent à celui du 20 juillet pour le week-end de l’Ascension. « Au niveau des marchés, ce sont les bassins secondaires (Centre, Grand-Est, Var, Bouches-du-Rhône, Rhône) qui ont généré la hausse du mois de mai, contrairement aux Pays de la Loire et aux Espagnols plutôt en baisse (respectivement -9% et -11%) », complète l’agence départementale.
Les prévisions liées à l’été, déjà positives au sortir de l’hiver, se confirment, avec une hausse attendue (+4% au niveau des hébergements) en Béarn pour le pic de la saison. Côté Pays basque, l’ADT64 enregistre une baisse de 3% du taux de réservation sur la période juin-septembre, mais constate une activité mieux répartie dans le temps, avec des volumes en hausse sur la période précédant le 14 juillet – soutenue par le décalage des fêtes de Bayonne, ainsi que sur la fin de la saison (après le 20 août).