A Dax, Pulseo s'agrandit et investit de nouveaux locaux - Premium

Les premiers locataires sont arrivés ce lundi. Et c'est une entreprise historique de Pulseo qui a investi les locaux : Okina. « Quand nous avons rencontré son fondateur, Eric Gaignet, il y a quelques années, il était seul et voulait répondre à une problématique dans le domaine du transport. Aujourd'hui, il a rejoint un grand groupe français et emploie 25 personnes. » Des nouveaux bureaux qui se situent à quelques pas de la gare, un emplacement stratégique pour Txomin Ansotegui, directeur de Pulseo. « Nous voulions à tout prix rester proche de cette infrastructure qui permet aux chefs d'entreprise qui sont incubés chez nous de se déplacer facilement. Certains ont des employés qui viennent exclusivement en train et d'autres font régulièrement des allers-retours à Bordeaux ou à Paris par exemple. » Un nouvel espace qui pourrait ainsi permettre à Pulseo d'attirer de nouveaux talents sur site. D'ailleurs, trois implantations sont prévues pour la mi-octobre. Outre le déménagement, d'autres projets sont actuellement en cours au sein de la structure, avec notamment, la volonté de se tourner vers des entreprises toujours plus éco-responsables, voire régénératives. 23 bureaux répartis sur 900 mètres carrés2.500 mètres carrés de surface globale dont 900 mètres carrés de bureaux et de salles communes. Un espace qui, pendant 10 ans, a permis à de nombreuses entreprises de se développer au sein de Pulseo mais qui, selon son directeur, commençait à être insuffisant. « Notre culture fait que nous ne souhaitons pas accompagner des entrepreneurs qui ne sont pas en résidence chez nous. Nous avons pour objectif de les suivre au quotidien et d'échanger avec eux en direct ; c'est de cette manière, selon moi, que nous pouvons les aider au mieux à se développer », explique Txomin Ansotegui. Au départ, le directeur de Pulseo envisage d'investir dans ses propres locaux et de faire construire un bâtiment. Une configuration qui aurait obligé une partie des équipes à s'implanter à distance du pôle multimodal et de la gare TGV. « Finalement, nous nous sommes positionnés sur une location. J'ai appris que la Caisse d'Epargne n'occupait plus que deux tiers de l'espace qui lui était alloué, dans le bâtiment tout proche du nôtre et nous avons voulu tenter notre chance », raconte Txomin Ansotegui. En tout, ce sont 23 bureaux répartis sur un ensemble de 900 mètres carrés qui pourraient bientôt être occupés. « Nous devrions bientôt investir deux étages sur les cinq que possède le bâtiment. Nous avons une offre d'hébergement de type centre d'affaires. Elle sera ouverte à des entreprises qui sont déjà incubées chez nous et qui veulent passer à l'étape supérieure, mais aussi à des entreprises de l'écosystème du numérique ou de l'informatique qu'on aimerait accueillir sur Dax. »Fédérer des entreprises dites régénérativesTxomin Ansotegui précise qu'avec son équipe, ils vont commencer à communiquer pour attirer de nouveaux talents. « Les tarifs seront les mêmes qu'au sein de notre premier bâtiment : 20 euros du mètre carré HT par mois, auxquels il faut rajouter des provisions sur charge. Nous allons proposer des locations longue durée et peut-être par la suite évoluer vers de l'acquisition. » Pulseo est aujourd'hui locataire de la Caisse d'Epargne, pour un bail commercial de neuf ans. En parallèle de ce projet, Txomin Ansotegui et son équipe travaillent sur leur offre de co-working, qu'ils aimeraient mieux valoriser. « Nous sommes également en train de repenser notre concours d'innovation - A point nommé - et l'appel à projets qui y est associé. » Il y a quelques jours, les quatre lauréats étaient venus pitcher leurs projets. « Cet évènement récompense des entreprises qui ont une réelle capacité à innover pour adresser les problématiques environnementales et sociales. Nous aimerions pousser le curseur encore plus loin, en mettant en avant des entreprises qui mettent au cœur de leur stratégie, une réflexion sur leur impact écologique », détaille Txomin Ansotegui. « Nous ambitionnons même de nous focaliser sur des activités régénératives, c'est-à-dire qui vont jusqu'à faire du bien à l'environnement et renouveler les ressources. De ce fait, notre système de concours évoluerait pour provoquer de la coopération et non plus de la compétition. Nous pourrions ainsi être amenés à revoir le pitch, les prix mais aussi le règlement afin de développer une intelligence collective. Nous devrions aboutir à quelque chose d'ici janvier ou février prochain. » Des entreprises qui, par la suite, pourraient être incubées dans les nouveaux locaux de Pulseo. La terrasse du toit des nouveaux locaux. Crédit : Pulseo

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