Le groupe SDS œuvre pour la réparabilité des produits électroménagers - Premium

Chez SDS, pas moins de 30.000 références de produits sont stockées dans les 5.400 m² de l’entrepôt logistique. « Nous avons deux activités, présente le PDG du groupe François-Xavier Desgrippes. La principale, en B2B, consiste à vendre des pièces détachées à des réparateurs de produits électroménagers ou audiovisuels. Cela représente 60% de chiffre d’affaires. La seconde activité est du B2B2C : nous vendons des produits tels que des antennes, des câbles, des télécommandes, mais aussi tout ce qui concerne l’art culinaire. »

SDS ne possède aucun magasin ni comptoir en propre, et compte une centaine de salariés pour un chiffre d’affaires, en 2020, qui dépassera les 50 millions d’euros.

La réparabilité, enjeu de l'entreprise

Aujourd’hui, seules 40% des pannes donnent lieu à une réparation. Pour œuvrer à l’amélioration de ce taux, le groupe mise sur un stock de la meilleure qualité possible, disponible à l’entrepôt, tout en maîtrisant les prix de vente. « C’est l’une des pierres angulaires de notre entreprise, affirme François-Xavier Desgrippes. Nous vendons des pièces d’origine mais aussi des équivalents et des copies. Cela permet de proposer des prix plus faibles, et ainsi de ne pas décourager les particuliers de faire réparer un électroménager. »

Depuis deux ans, SDS mène aussi un partenariat avec l’ADEME (Agende de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) pour lutter contre l’obsolescence programmée. Dès janvier 2021 un indice de réparabilité sera rendu obligatoire sur l’étiquetage des appareils, qui indiquera la facilité de réparation. « Nous sommes sollicités pour partager notre expertise, nos statistiques concernant certaines pièces les plus utilisées. Notre site internet va en ce sens, et nous améliorons son affichage pour permettre une meilleure lisibilité des produits disponibles. »

L'entrepôt logistique de l'entreprise à Blanquefort - Photo SDS

Digitaliser l’offre pour mieux vendre

« Durant le premier confinement nous avons beaucoup travaillé pour améliorer nos services et donc l’expérience client, reprend le PDG. Nous proposons par exemple une nouvelle offre sur les composants électroniques, qui permet aux magasins, aux artisans de ne commander que ceux dont ils ont besoin. » Pour cela SDS commande les pièces en gros, et externalise l’emballage en sous-traitant un ESAT (établissement et service d’aide par le travail) basé à Artigues.

Également, SDS garantit une livraison sous 24 heures, si les commandes sont passées avant 21 heures. « Nous tenons à être proches de nos clients, qu’ils soient des petits indépendants ou des grandes enseignes comme Boulanger ou Conforama. »

Un projet avant-gardiste en 2021

Pour lutter contre le gaspillage, SDS lancera, au premier trimestre 2021, un grand projet. Si pour l’instant le contenu n’est pas entièrement dévoilé, il s’agira d’un outil pour mieux utiliser les pièces déjà présentes sur le marché. « C’est assez avant-gardiste, nous avons hâte de le présenter. »

A priori le deuxième confinement ne devrait pas toucher trop fortement l’entreprise, car son PDG l’assure, « nous avons les capacités de servir nos différents clients, comme au printemps dernier. » Le groupe espère grandir encore l’année prochaine, « de manière rationnelle. Grâce au digital et à nos savoir-faire nous sommes en capacités de nous développer encore sur le plan national. Et pourquoi pas, aussi, se tourner vers l’international avec des pays européens. »

SDS Blanquefort
100 salariés
CA 2020 : +50M€
www.groupe-sds.com