Déchets de venaison : trois nouveaux points de collecte
Trois nouveaux points de collecte ont été inaugurés la semaine dernière. Crédits : Elle Hughes
La semaine dernière, trois nouveaux points de collecte des déchets de venaison ont été inaugurés dans le Pays morcenais. Une implantation supplémentaire qui porte à 45 le nombre de postes de stockage. Derrière cette démarche, une politique de santé publique à travers laquelle le Département a accordé près de 80.000 euros d’aides à cinq Communautés de communes depuis 2021. Explications.
500 tonnes. C'est la quantité de déchets de venaison générée par la chasse (qu'elle soit pratiquée en loisir ou pour des questions de régulation) dans les Landes entre 2019 et 2020. Des chiffres qui ont été avancés par le Département, qui explique sur son site que « ces déchets correspondent aux viscères, peaux, poils, carcasses, issus de la dépouille, de la découpe, et de l’éviscération du gros gibier : sanglier, cerf, chevreuil principalement dans notre département ». Une statistique impressionnante d'autant que la collectivité précise que ce chiffre pourrait avoir augmenté depuis.
Réduction des risques épidémiologiques
Derrière ces déchets, souvent laissés sur le sol, une problématique de santé publique qui a alerté le Département. « Pour des raisons sanitaires évidentes de réduction des risques épidémiologiques notamment, la collecte et le traitement de ces déchets a commencé à se structurer dans les Landes. C’est pourquoi le Département, en partenariat technique avec la Fédération des Chasseurs des Landes, souhaite accompagner les Groupements de Communes mettant en place un dispositif de collecte mutualisée de ces déchets et leur apporter un soutien financier à l’investissement », a-t-il été indiqué.
Ainsi, ces dernières années, ce sont 45 lieux de collecte qui ont été implantés un peu partout dans les Landes. « Depuis 2021, le Département a accordé près de 80.000 euros d’aides à cinq Communautés de communes, ayant investi un total de 365.000 euros pour la création de 17 nouveaux emplacements de dépôt. » A ce jour, « les dépouilles et carcasses déposées par les chasseurs landais sont collectées et traitées par la société ATEMAX, qui possède un centre de collecte et de transfert à Haut-Mauco », explique enfin le Département.