Bordeaux Rive Droite : où en est le projet d’aquarium ? - Premium

C’est lors du dernier Placéco Live, organisé au musée Mer Marine des Bassins à flot, que le propriétaire des lieux Norbert Fradin est revenu sur son projet d’aquarium. L’occasion, pour le promoteur immobilier, de faire un point d’étape, alors que l’annonce de ce futur établissement avait été faite en 2017. « Cela a demandé plus de temps, notamment sur l’appropriation par l’EPA [ndlr, établissement public d’aménagement] des fonciers », a reconnu Norbert Fradin. Car si un élément est connu depuis le départ, c’est que l’aquarium se situera sur le périmètre de Bordeaux Euratlantique, sur la rive droite de la métropole. Le bâtiment se pense en tête de gondole du futur parc Eiffel, qui longera la voie ferrée, et l’aquarium prendra place « au débouché de la passerelle Eiffel, en bord de Garonne »... Dans le périmètre de l'actuelle boîte de nuit Hangar FL, fer de lance de la nuit bordelaise, vouée à être détruite ? « Aujourd’hui nous sommes dans une phase active, puisque depuis trois mois les fonciers sont véritablement en phase d’acquisition, détaille Norbert Fradin, sans préciser le lieu exact. Nous allons déposer un permis de construire en 2024, ce qui est une belle nouvelle. » Le nom de ce futur lieu est également connu : il s’agira de la Cité océanique. Il y sera question du vivant, mêlant animaux et images, à l’instar de l’aquarium d’images de National Greographic, à New York. « Ce dernier est uniquement numérique, pour nous ce sera un panachage des deux, précise le promoteur. Pour les espèces vivantes, nous avons déjà un partenaire que je ne peux pas encore citer, qui s’occupera de la gestion des animaux. » Confiant, Norbert Fradin sait néanmoins que le sujet du bien-être animal est sensible - une pétition avait recueilli des milliers de voix il y a quelques années, à l’annonce du projet. Le promoteur immobilier affirme que les espèces sélectionnées seront « accueillies et finalement préservées, pour éventuellement être remises en milieu naturel ». Ainsi, aucun mammifère marin n’occupera les bassins. Une fois le permis obtenu et les travaux lancés, le chantier devrait durer a minima trois ans. Question accessibilité, un réseau de transports en commun « en site propre » sera mis en place et passera en bord de Garonne. « Et peut-être qu’un jour, la passerelle Eiffel sera utilisée, complète Norbert Fradin. Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques et a été préservée grâce à ça, mais je pense qu’il y a un vrai sujet avec ce patrimoine. » Quant au modèle économique de la structure ? « Un établissement comme ça est un peu plus rentable [que le musée Mer Marine], il est plus facile de trouver un équilibre économique », conclut notre interlocuteur.

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