Le centre aquatique de Saint-Jean d’Angély se refait une beauté
Le centre Atlantys fermera ses portes deux mois cet été, les travaux devraient débuter le 4 juillet. Crédit photo : Damien Tugulescu
Un investissement de 470.000 euros est nécessaire pour rénover le centre Atlantys, situé à Saint-Jean d’Angély. Un chantier principalement dédié aux économies d’énergies.
« La structure générale du centre aquatique d’Atlantys devra être rénovée dans les années qui viennent mais dans un premier temps, il nous a paru prioritaire de travailler sur les économies d’énergies », amorce Daniel Lagarde, vice-président en charge du sport de la culture du patrimoine et des associations dans le Vals de Saintonge. Un investissement de 470.000 euros, « loin d’être négligeable », qui assure à la collectivité d’engranger des économies substantielles et immédiates. Le centre aquatique ouvert depuis 1999 accueille près de 130.000 visiteurs par an et bénéficie de trois bassins, un classique dédié aux nageurs, un ludique avec des toboggans et une fosse à plongeon, bassin d’entraînement pour les clubs de plongée.
Une baisse de la consommation de 19%
Première étape en 2024, l’éclairage du centre aquatique a été modifié en passant aux LED. Concernant les équipements, l’élu l’assure, « la température de l’eau et la qualité de l’air seront grandement améliorées ». Pour cela, les pompes de filtration d'eau vont être remplacées (investissement de 63.224 euros), une économie estimée entre 10 et 12%. Jusqu’à présent l’eau filtrée était rejetée dans les égouts, l’équivalent de 7m3 par jour et 2.400 m3 par an. Elle sera désormais réinjectée dans les bassins, une économie estimée à 6.000 euros par an. « Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières », rappelle le vice-président. La centrale de traitement d’air (CTA), modèle qui date de l’ouverture du centre sera, elle aussi, remplacée. Cet investissement représente la plus grosse dépense (400.000 euros). « Un élément important pour la qualité de l’air et la vérification de son taux d’humidité qui était devenu énergivore et qui présentait des risques de panne », explique Daniel Lagarde. Cet investissement global permettra à la collectivité de faire une économie de 70.000 euros par an, soit une baisse de la consommation d’électricité de 19%.