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La Cara veut un campus dédié à la filière équine

Écosystème
jeudi 07 mars 2024

La Cara consulte pour réaliser une étude de faisabilité concernant un projet de campus dédié à la filière équine. Crédits : Adobe Stock

La Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara) prévoit de se doter d’un campus de formation autour de la filière équine. Inscrite dans le SDEI 2022, celle-ci fait partie des domaines prioritaires à développer. La Cara recherche un prestataire pour réaliser une étude de faisabilité.

La Cara souhaite créer un campus de formation sur son territoire autour du cheval. Inscrite dans le SDEI (schéma de développement économique et d’innovation) 2022, la filière équine fait partie des cinq axes de développement prioritaire avec la croissance bleue, l’agriculture aquaculture et alimentations territoriales, les industries culturelles et créatives, et enfin l’industrie à haute valeur ajoutée. Et son territoire dispose d’ores et déjà de plusieurs atouts. Outre 29 structures dont 23 centres équestres, il comprend « des centres d’entraînement et un hippodrome réputé au niveau international réunissant six des dix meilleurs entraîneurs français et plus de 600 chevaux », indique l’agglo. Mais aussi l’organisation d’un Jumping International 1*, 2*, 3* à Royan, un Club Med qui propose ce loisir dans ses activités ou encore une école d’ostéopathie animale avec une spécialisation en chevaux de sport.
Suite à une étude réalisée en 2020, cette filière représenterait un chiffre d’affaires direct estimé entre 16 et 18 millions d’euros. Quant aux retombées directes, elles seraient chiffrées entre deux et trois millions d’euros. Enfin, autre élément majeur et pas des moindres, la décision du belge Equitom d’implanter prochainement sa première clinique équine en France, sur la commune de Grézac.

Un futur campus à l’américaine

Le développement de la filière équine permettrait de diversifier l’économie locale « très dépendante de l’activité résidentielle (78% des emplois occupés), notamment touristique, et donc fortement soumise au phénomène saisonnier ». Autre donnée, « le service (hors commerce) représente 45% des entreprises avec un poids important du secteur de la santé et de l’action sociale ». Et enfin, à ajouter dans la balance, les dirigeants d'entreprises sont vieillissants : 36% ont plus de 55 ans.
Dans ce contexte, la Cara a décidé de vérifier la faisabilité de son projet de pôle de formation et de le soumettre à l’étude. L’ambition est de se « doter d’un équipement d’attractivité offrant des perspectives pour les jeunes du territoire et au-delà » et d’élargir l’offre avec des formations spécialisées qualifiantes. Et rattaché au campus, il s’agira aussi de créer un pôle R&D spécialisé dans le bien-être animal.
L’objectif est aussi de déterminer le foncier et le bâti nécessaires. Le futur campus « à l’américaine » devra répondre aux besoins de la vie étudiante telle que l’hébergement, la restauration, le sport ainsi que les loisirs. Également, il s’agira de définir son modèle juridico-économique. Ce volet comprendra la budgétisation prévisionnelle de son fonctionnement, ainsi que les partenaires financiers à mobiliser.

Pour la réalisation de cette étude, la Cara a lancé une consultation en vue de désigner un prestataire. Les offres doivent être envoyées par voie électronique pour le 18 mars. Les résultats de l'étude finale (en deux phases) sont attendus à la fin du mois de mars 2025.

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