Nessence déploie ses auberges de jeunesse partout en France - Premium

Passer de 3 millions d’euros de chiffre d’affaires et 20 salariés en 2021, à 25 millions d’euros en 2026, pour 120 collaborateurs. Telle est l’ambition affichée du groupe bordelais Nessence. Si ce nom ne vous dit rien, peut-être connaissez-vous l’un de ses espaces de working, baptisé W’iN, installé sur les allées Tourny. « J’ai créé le groupe en 2016, au hasard de cette opportunité immobilière, se remémore Clarence Grosdidier, fondateur et PDG de Nessence. Puis je me suis intéressé à l’économie de partage et de l’hôtellerie, tout en apportant de l’innovation. » Aujourd’hui, la marque de coworking compte cinq sites à Nantes, Limoges, Libourne et à Bordeaux. Le groupe développe également une enseigne d’auberges de jeunesse, Central Hostel, qui compte un seul site en activité au cœur du Port de la Lune, place Saint-Projet. Un établissement haut de gamme, hybride, proposant aussi bien des dortoirs que des suites 4*. « Notre positionnement est assez clair, reprend Clarence Grosdidier. Être en hypercentre, dans des villes de taille moyenne allant de 100.000 à 250.000 habitants, et investir des bâtiments historiques. » Marseille, Renne ou encore Bruxelles C’est d’ailleurs sur ce segment d’activité que Nessence compte bien accélérer, pour atteindre son objectif de chiffre d’affaires. Le groupe a déjà engagé 35 millions d’euros d’actifs ces six derniers mois à La Rochelle, à Lille ou encore Nice, et compte investir au total sur cinq ans, 100 millions dont 70 millions d'euros dans la marque Central Hostel. « Ça va assez vite, finalement, nous cherchons des actifs plus gros, allant de 1.000 à 3.000 m². Par exemple, à Nice, entre l’acquisition et les travaux nous avons investi presque 20 millions d’euros », commente le PDG. Ce dernier scrute d’autres villes comme Marseille, Montpellier, Renne ou encore Saint-Malo. Et ambitionne d’ouvrir dix auberges d’ici trois ou quatre ans, dont deux à l'étranger. « On vise le bassin méditerranéen, probablement l’Espagne ou le Portugal, ou éventuellement le nord comme Bruxelles, ou Amsterdam », précise notre interlocuteur. Du côté de W’iN coworking, la marque se veut être « un acteur des territoires », tout en s’adossant à la force de Central Hostel. Un nouveau site ouvrira tout d’abord ses portes au cœur de Limoges d’ici la fin de l’année 2022, puis les implantations suivantes se feront dans les mêmes villes que les auberges de jeunesse. « Aujourd’hui le chiffre d’affaires s’équilibre à peu près entre l’hôtellerie et les espaces partagés, mais évidemment que cela basculera au fur et à mesure des investissements, conclut Clarence Grosdidier. Chaque unité de W’iN réalise un chiffre d’affaires entre 400.000 et 800.000 euros, quand celui d’un Hostel oscille entre 1,5 et 3 millions d’euros. » Enfin, dernier segment d’activité mineur (130.000 euros de CA attendu en 2022), la marque Refuge out of the city (ROC). Des établissements hôteliers ruraux proposant des expériences immersives. Après un premier gîte ouvert dans les Pyrénées, Nessence vient de réaliser une seconde acquisition dans la région de Cognac. Objectif : une ouverture tous les 12 à 18 mois, et des établissements allant de 25 à 40 chambres.Groupe NessenceBasé à Bordeaux20 salariésCA 2021 : 3M€

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