Décarbonation aérienne : Elyse Energy et l’aéroport de Bordeaux dévoilent une étude
Privilégier l'usage de SAF en soirée pourrait réduire l'impact climatique des trainées de condensation. | Photo Adobe Stock
À l’occasion du Salon du Bourget, Elyse Energy, l’aéroport de Bordeaux et Estuaire ont présenté les premiers résultats d’une étude sur l’impact des carburants d’aviation durables (SAF) dans la réduction des effets non-CO2 du transport aérien.
Réalisée en collaboration avec la Région Nouvelle-Aquitaine, cette étude s’intéresse à un levier encore méconnu : la réduction des effets non-CO2, tels que les traînées de condensation, grâce à l’utilisation ciblée des SAF. Ces traînées, précise l'étude, sont responsables d’environ 13% de l’impact climatique des vols au départ de Bordeaux.
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« Les SAF permettent de réduire de plus de 70% les émissions de CO2 sur l’ensemble de leur cycle de vie, et peuvent également limiter la formation des traînées de condensation en émettant moins de particules fines », assurent les partenaires.
Concentrer l'usage de carburants durables sur les vols en soirée
L’étude a permis d’identifier les itinéraires les plus propices à la formation de ces traînées, notamment, ceux opérés le soir et la nuit, la formation de traînées de condensation aux heures plus fraîches gênant la dissipation de la chaleur diurne. Ce sont donc à ces vols dits « sensibles », que l'étude préconise d'attribuer en priorité les SAF afin d’optimiser leur impact environnemental.
Dans ce contexte, conclut l'industriel, « un usage intelligent des SAF (...) peut permettre une réduction supplémentaire des impacts climatiques des traînées allant jusqu’à 47%. »