Indarra veut créer un mentorat au féminin au Pays basque
Le Connecteur attende environ 150 personnes pour participer à cet événement. Crédits : Indarra
Le fonds de dotation Indarra (force en basque) veut lancer un mentorat au féminin au Pays basque. Pour ce faire, elle va réunir le 5 mars prochain plusieurs cheffes d’entreprises et associations locales impliquées pour concevoir un cahier des charges de ce mentorat.
« On voulait faire écho à la date du 8 mars » souligne pour commencer Virginie Choquart, déléguée générale d’Indarra. En effet, le 5 mars prochain, le fonds de dotation qui signifie « force » en basque, organise une grande matinée dédiée à la création d’un mentorat au Connecteur de Biarritz. « En local, il manquait ce type d’outil pour les femmes et par les femmes » explique la DG d’Indarra. « On s’adresse à des femmes qui ont déjà commencé leurs projets ou qui veulent se lancer. »
Ainsi, plusieurs femmes chefs d’entreprises et représentants d’associations sont conviées à participer à une matinée complète consacrée à cette démarche. Ainsi, ont déjà annoncés leurs présences, la French Tech Pays Basque, Femmes des Territoires, Femmes Chefs d’Entreprises, Les Simones du Boudoir, etc. Par ailleurs, plusieurs femmes cheffes d’entreprises connues du territoire participeront à la journée. Une partie lors de la table ronde qui aura lieu, et les autres pourront échanger au cours d’atelier. « On est sur une démarche de codirection » explique Virginie Choquart.
Un événement qui s’inscrit dans le cadre de la mission « déploiement des talents » du fonds de dotation. « Le but, c’est de favoriser l’accès à l’emploi, la capacité à entreprendre, à travers des programmes de formation par exemple » précise-t-elle. Derrière le fonds de dotation Indarra, c’est l’entreprise Crédit Agricole Pyrénées Gascogne le principal mécène, suivi par EDF et Sales Force. Le fonds est présent sur le 64, le 65 et le 32. Sa mission est de collecter des fonds et construire des actions « nécessaires au territoire ». « Nous avons deux manières de les traiter » explique Virginie Choquart. « La première, c’est le phare, avec des ateliers, débats, recherche, et la seconde, c’est la fabrique, avec des expérimentations et des actions ». Dans dans ce deuxième axe que s’inscrit l'événement du 5 mars. En effet, à l’issue de la journée, sera édité un livrable avec la retranscription du travail réalisé en atelier, et les tenants et aboutissants du lancement de ce mentorats pour femmes.