Un an après sa réouverture, Brindos veut pérenniser son activité - Premium
Les objectifs de la première année ont été remplis assure le maître de maison du Château de Brindos, Olivier Richard. Crédit: Anthony Michel
Il y a un an, le château de Brindos rouvrait, après sa reprise par le groupe Millesime. Premier bilan et perspectives pour ce site emblématique d’Anglet.
Le 15 avril 2022, le château de Brindos rouvrait ses portes deux ans après son rachat par le groupe Millesime. Le lieu emblématique né de la volonté d’un Écossais Reginald Wright en 1930, situé à Anglet, aux portes du quartier Iraty de Biarritz, renaissait de ses cendres après une métamorphose importante. Le groupe Millesime, propriétaire du Domaine de Raba à Talence, ou encore du Manège à Léognan avait investi entre 10 et 15 millions d’euros pour remettre sur pied ce site d’exception, composé d’un château et du lac attenant.
Un makeover total pour cet établissement vieux de presque 100 ans. L’ensemble des chambres avait été revu, et toute la partie restauration, bar, salle de réception réaménagés, ajoutant une chocolaterie, un SPA, ainsi qu’un ponton en bois pour accueillir des clients en after work au bord du lac. Le groupe Millesime y a aussi intégré dix lodges flottants sur le lac proposant une capacité de nuitées supplémentaire.
Des chiffres au rendez vous
Une toute nouvelle offre qui a l’air de faire mouche. Puisqu’un an plus tard, installé sur un des canapés du salon, face à l’immense baie vitrée donnant sur le lac, le maître de maison Olivier Richard a le sourire. « Je ne me suis pas fait taper sur les doigts, le groupe est très content ». Avec un chiffre d’affaires de 3,8 millions d’euros entre le 15 avril et le 31 décembre, les objectifs fixés par Millesime ont été atteints, explique le maître de maison. « Les seuls moments qui n’étaient pas dans les clous de nos objectifs, c’était les deux premiers mois d’ouverture, en avril et mai ». L’hôtel était sinon complet à 98 % en août, 75 % en juillet, autant en septembre, puis à 60 % en octobre et 35 % en novembre et décembre. « On était complet néanmoins pour le nouvel an » précise néanmoins Olivier Richard.