La construction du Pôle Médecine-Mère-Enfant du centre hospitalier de Pau est lancée
Esquisse du futur Pôle Médecine-Mère-Enfant du centre hospitalier de Pau. Crédites : CHP Pau
Le centre hospitalier François Mitterrand engage sa mue, actée dans un schéma directeur immobilier présenté en début d'année. 35 ans après sa création, plus de 150 millions d'euros vont être injectés pour rénover et agrandir les infrastructures hospitalières avec pour commencer, la livraison d'un pôle Médecine-Mère-Enfant.
53 600 m² d’espaces construits ou restructurés, c'est plus qu'un lifting pour le centre hospitalier de Pau. 35 ans après sa création, des voix s'élevaient, et pas seulement dans les milieux médicaux, pour l'espérer. C'est chose faite avec la pose récente de la première pierre du Pôle Médecine-Mère-Enfant, le premier bâtiment supplémentaire édifié sur ce qui aujourd'hui dédié au stationnement. Deux ans de travaux pour un espace qui réunira « tous les services relatifs à la santé de la femme et de l’enfant - les consultations gynécologiques, le bloc obstétrical, la maternité, l’unité de néonatalogie, la pédiatrie, les soins critiques pédiatriques ainsi que les urgences pédiatriques. »
84 lits de médecine
Meilleur accueil et meilleur confort, tel est l'objectif. L'espace de 84 lits « concentrera les activités d’infectiologie, d’endocrinologie, de rhumatologie, de médecine interne, de dermatologie et de néphrologie » dans ce bâtiment de deux étages à livrer en 2025. Ce pôle sera suivi par d'autres, en restructuration, notamment pour les urgences. Doublement de la capacité d'accueil, espace de post urgence avec 14 lits supplémentaires.
Rénovation, extension. Le service des urgences va connaître lui aussi une adaptation pour assurer une meilleure fluidité dans la prise en charge. Les tentes installées à l'occasion de la crise sanitaire du COVID sont encore dans les mémoires et explique que la salle de régulation du SAMU et le garage du SMUR soient agrandis pour se transformer en « unité de décontamination hospitalière en cas de situations sanitaires exceptionnelles .»
La pose de la première pierre s'est faite en présence du directeur de l’hôpital, de celui de l’agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine, et du maire.