Artigues de Lussac : la zone d’activités aéroportuaire (enfin) en bonne voie - Premium

Un temps prévue par la CCI Bordeaux Gironde puis abandonnée dans un contexte de fusion avec la CCI Libourne en 2016, la future zone aéroportuaire devrait voir le jour sur le site de l’aérodrome de Libourne - Les Artigues de Lussac grâce à un autre acteur : le Syndicat mixte fermé de la zone d’activités aéroportuaire de Libourne-Saint-Emilion, créé spécialement par la Cali (Communauté d’agglomération du Libournais) et la Communauté de communes du Grand Saint-Emilionnais, qui en sont devenues actionnaires. L’ambition est d’engager la transition énergétique de l’aérodrome en développant l’accueil d’activités en lien avec l’aéronautique bas carbone avec de nouveaux occupants qui pourraient arriver dans le courant du second semestre 2024. Une opération équilibrée via la cession de foncier Le Syndicat a planché sur un projet qualifié de « raisonnable et équilibré ». Cette future « ZA aéroportuaire Libourne Saint-Emilion », qui s’étendra sur quelque 2,1 hectares, prendra place à proximité « d’une bande de hangars en location qui réunit aujourd’hui deux entreprises, deux aéroclubs, une pépinière et un restaurant ». Elle va être aménagée en deux parties. L’une permettra la création de quatre lots cessibles d’une superficie sensiblement identique : 2.542 m², 2.769 m², 2.838 m² et 3.011 m². Pour ces terrains destinés à la vente, « la porte reste ouverte à des activités non aéronautiques », précise François Monard, directeur du syndicat. L’autre devrait accueillir deux bâtiments locatifs. Disposant d’un accès direct à la piste, ils pourraient s’étendre respectivement jusqu’à 2.000 m² de plancher avec une hauteur oscillant entre 12 et 15 mètres où des bureaux en mezzanine pourraient être installés. « Une réflexion qui n’a pas encore eu lieu », souligne François Monard qui ajoute que leur construction fera l’objet d’une opération dont la consultation devrait être lancée avant l’été 2024. L’ensemble de ces deux parties représente un total limité à 8.170 m² de plancher. Attirer des sous-traitantsLa volonté, « c’est de développer des activités modernes dans le secteur de l’aéronautique… électrique, drone, hydrogène, etc. ». Il s’agit aussi de se différencier et « d’offrir un service intéressant pour des entreprises qui auraient du mal à se faire une place au soleil à Bordeaux, on veut attirer des entreprises en sous-traitance des grosses », explique le directeur du syndicat. « On a quelques contacts avec des entreprises qui voudraient s’installer sur du prototypage, drone à charge lourde », telles que la société Icare Aéronautique, actuellement en phase de certification, et qui développerait une activité d'assemblage en étant locataire. Ou encore la SAS Planeur Services déjà installée sur place et qui pourrait être un futur acheteur de lot. Un calendrier serré pour livrer en mars 2024 Sans attendre, la demande de permis d’aménager a d’ores et déjà été déposée. Le feu vert, qui est attendu en juin prochain, permettra alors la signature de la vente de l’aérodrome par la CCI Bordeaux Gironde. Dès qu’il sera devenu le gestionnaire, le Syndicat prévoit de lancer un appel à manifestation d’intérêt en vue de désigner un opérateur photovoltaïque. Au nord de ce site qui s’étend sur 60 hectares, le lauréat pourra doter une dizaine d’hectares de panneaux photovoltaïques. Concernant l’aménagement de la future ZA, le Syndicat consulte actuellement les concepteurs - 3 équipes seront sélectionnées en vue de désigner le lauréat ; les candidatures doivent être transmises par voie électronique pour le 26 juin. Quant aux travaux, ils devraient débuter fin 2023-début 2024 en vue d’une livraison attendue dans le courant du second semestre de l’année prochaine. Cette opération représente un investissement de 3,5 millions d’euros, acquisition et aménagement compris. A terme, c’est une cinquantaine d’emplois qui pourraient être créés sur le site de l’aérodrome.

Artigues de Lussac : la zone d’activités aéroportuaire (enfin) en bonne voie - Premium

Visite ministérielle à Sanguinet, laboratoire du tourisme[...]

IA : comment créer une page web grâce à un texte

Pour Guillaume Attias, « en tant qu’entrepreneur, on se[...]

Wash&Check s’implante à Biscarrosse

En 2025, inventer le monde de demain

Biodiversité : Maïsadour ouvre le fonds de dotation Ohé[...]

Un salon innovant autour de l'emploi à Dax

Euralis : « de la pipette à la fourchette »

Placéco Laüsa #8 : revivez l'interview de Jean-Baptiste[...]

Forexpo 2025 : les défis du SSSO face à une forêt en mutation

Cybersécurité : un événement pour sensibiliser les entrepreneurs ...