Formation : quel nouveau tour de table et quels projets pour Réseau C&S ? - Premium

Fondé en 2005, Réseau C&S est plus connu au travers de ses deux enseignes, dont l’une circule à flanc de véhicules sur toutes les routes de France. Il pilote les centres de formation City’Zen (écoles de conduite) et City’Pro (formation professionnelle), animés en propre ou via des franchises. « Nous sommes une société qui réunit des professionnels de la formation, on fédère des PME. Au début notre société ne gérait que les fonctions transverses, on s’est structuré pour gérer de la croissance externe. À partir de 2018, on a acquis des sociétés dont les dirigeants partaient à la retraite », rembobine Pascal Pierre, l’un des actionnaires et président de Réseau C&S. En 2020, une première levée de fonds avait été réalisée, permettant de « mener une politique active de diversification et de croissance externe ». En trois ans, le chiffre d’affaires généré en propre a triplé, atteignant 26 millions d’euros de revenus. En intégrant les franchisés indépendants, l’enseigne dépasse les 75 millions de volume d’activité.Réseau C&S en quelques chiffres :170 adresses au total, un millier de salariés dont 700 formateurs70.000 personnes formées par an70% de l’activité liée à la formation professionnelle (City’Pro)Acquisition, transition, digitalisationIl y a quelques semaines, Réseau C&S a fait une nouvelle fois évoluer son capital. Les fonds NACO (Nouvelle-Aquitaine Co-Investissement), Expanso Capital, ainsi que deux associés historiques - Karine Lalanne et Cesam - « retirent à cette occasion le fruit de leur participation », est-il indiqué dans un communiqué. Ils passent le relais à Galia Gestion et BNP Paribas Développement, qui entrent au tour de table aux côtés d’Océan Participations (groupe Crédit Mutuel) qui a souhaité réinvestir. Ce trio apporte un ticket de quelque 10 millions d’euros. « Nous voulions nous associer avec des fonds costauds, qui mènent des opérations plus importantes », commente Pascal Pierre. L’opération est complétée par la mise en place d’une dette bancaire « comportant des lignes dédiées aux futures acquisitions », est-il encore précisé. « L’objectif, c’est d’obtenir une poche d’investissements disponible », résume-t-il. Voilà pour les moyens. Concernant la fin : « Franchir le cap d’ETI et atteindre les 45 à 50 millions de revenus » générés en propre.Pour y parvenir, la stratégie repose sur trois priorités. Tout d’abord la poursuite d’une politique active d’acquisitions. « Nous allons continuer à agglomérer des PME, entre un et cinq millions d’euros d’activité et qui trouvent un appui sur nos fonctions transverses, qu’elles ne peuvent pas financer », éclaire Pascal Pierre. Ensuite, accompagner la monté en puissance des formations liées à la transition écologique. « Nous avons la volonté d’accompagner les métiers en tension ou exprimant un besoin de compétences nouvelles pour atteindre les objectifs de Stratégie Nationale bas carbone France 2030 », résume encore le dirigeant. Sont ainsi évoqués « beaucoup de métiers dans le bâtiment » tels que poseur d’isolation thermique par l’extérieur ou de panneaux solaires. Ou en lien avec la mobilité, comme poseur de bornes de recharge électrique, mais aussi des formations et solutions pour la conduite éco-citoyenne « afin de réduire les émission de CO2 et de particules fines dans les transports, et améliorer la sécurité au travail des chauffeurs ». Enfin, Réseau C&S entend mettre l’accent sur l’innovation technologique, notamment numérique. Et mise sur son application « BE-ON-TOP.io », traduction d’un projet retenu dans le cadre de l’appel à projets Deffinum lancé par l’Etat. En développement depuis un an pour un coût de plus d’un million d’euros (40% d’autofinancement, soutien de la Banque des Territoires), la solution va entrer en phase d’expérimentation. « Elle vise à réaliser du sourcing et de l’évaluation initiale, pour construire un parcours de formation. Cela permettra d’individualiser plus facilement les parcours, en fonction des compétences déjà maîtrisées. Ainsi, on va adapter la durée et le contenu de la formation », décrit le président. Quatre métiers « en tensions et qui s’inscrivent dans l’évolution sociétale » serviront à une première phase de test. « BE-ON-TOP.io a été conçue pour être applicable à tous les métiers qu’on souhaite intégrer », prolonge le dirigeant qui estime que « la formation c’est trop souvent uniforme, la filière doit évoluer ». Et entend que son groupe « reste un trait d’union entre les personnes qui ont un projet d’évolution et les entreprises qui ont un besoin ».Réseau C&SSAS fondée en novembre 2005Enseignes : City’Zen, City ProEffectif cumulé : un millier de personnesVolume d’activité : 75 M€

Formation : quel nouveau tour de table et quels projets pour Réseau C&S ? - Premium

Sur le même sujet

Filière batterie : BATTENA voit le jour, 20 millions pour fo ...

Femmes en entreprise (2/5) : « Permettre aux femmes de prend ...

Femmes en entreprise (1/5) : « Elles bougent » encourage les ...

RV le 20 mars : Placéco invite Anne-Catherine Péchinot, DG d ...

Profession’L revient à Bordeaux les 13 et 14 mars

Le Rallye des Pépites revient à Bordeaux pour sa 10e édition

RV le 31 janvier : Placéco Live avec Christian Maviel, PDG d ...

David Djaïz et Élisabeth Laville, invités des Rencontres RTE ...

RV le 18 octobre : Placéco Live avec Nicolas Béraud de Betcl ...

Jeux vidéo : Horizon(s) revient pour une seconde édition à B ...

La Plage aux entrepreneurs revient à Arcachon

En images : la 2e édition de Résolution, au Palais des Congrès de Bordeaux

La chronique innovation : Agena Space veut mettre en orbite ses satellites légers

New Space : Aerospacelab France change de nom et maintient son calendrier

La chronique innovation : Comerso revalorise les invendus au profit d'associations

DigitÉco #11 : votre IA, open source ou propriétaire ?

La chronique innovation : Les Nouvelles Fermes réinventent l'aquaponie urbaine

Décarbonation des bâtiments : Air Booster concrétise un tour de table avec Team for the Planet