Résolution : découvrez le baromètre de la RSE des entreprises de Gironde
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Placéco s’est appuyé sur l’institut d’études Cohda afin de proposer une première approche quantitative et qualitative décrivant l’engagement d’entreprises girondines en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). L’objectif ? Donner une toile de fond à la première édition de Résolution et poser des bases de comparaison pour l’avenir.
Mise à jour : suite à sa présentation, jeudi 11 mai, en ouverture du salon Résolution, Placéco vous propose de retrouver l'intégralité de la première édition de ce baromètre de la RSE des entreprises girondines en bas d'article.
Publication initiale, mercredi 10 mai :
Ce baromètre, dont nous dévoilons ici quelques éléments clefs et qui sera largement décrypté ce jeudi 11 mai lors de la journée des solutions RSE, s’appuie sur plus d’une centaine de questionnaires complétés par des responsables issus du lectorat de Placéco et/ou adhérents du Medef. Même corrigée de l’effet grossissant dû au fait que s’expriment principalement ceux qui se sentent concernés, la proportion est notable. Première tendance forte émergeant des réponses apportées par les entreprises ayant participé à notre enquête : elles sont une large majorité - plus des deux tiers - à indiquer mener une politique RSE. Parmi celles-ci, l’essentiel (plus de 9 sur 10) mène des actions de sensibilisation auprès de ses salariés, validant l’idée d’une nécessaire appropriation collective et de la pertinence de la co-construction en la matière. Actions qui passent principalement par de la formation ou des ateliers, le partage de contenus, des affichages dans les locaux. Ou encore, pour désacraliser la chose et éloigner le spectre du sacerdoce, en proposant dans plus d’un tiers des cas des compétitions, jeux et autres challenges, apprentissage et action pouvant trouver des voies où la pédagogie sait être ludique.
Statistiques des principaux marqueurs de l’animation d’une politique RSE
Un engagement qui se traduit majoritairement par près d’une dizaine d’actions RSE réalisées en moyenne, avec 4 thématiques phares : la qualité de vie au travail, la parité/diversité, la contribution au territoire, l’économie circulaire. Un éventail illustrant un autre état de fait : la trajectoire RSE peut - et sûrement doit - se penser à la fois à l’usage interne du corps de l’entreprise, mais aussi influer sur les interactions directes que celle-ci noue avec son environnement économique et enfin ambitionner des effets sur l’écosystème dans son ensemble. Même en retrait dans les fréquences de citation, les actions relatives à l’inclusion et au handicap, à la finance et à la gouvernance illustrent elles aussi ces cercles d’influence concentriques dont l’entreprise peut être le centre et où le π serait la RSE.
Engagées ou pas, les entreprises identifient les mêmes motivations à la mise en place d’une politique RSE
Si le manque de temps et de budget alloués sont principalement cités comme des freins à la politique RSE, ces deux « ressources » peuvent être mobilisés plus massivement si la volonté s’en mêle. Plus aisément, vraisemblablement, que pour corriger la difficulté à mesurer l’impact des actions menées et le ROI, également mentionnés. Soulignant de fait que la réussite d’un parcours RSE appelle aussi la valorisation des avancées et succès, macarons de fierté que les répondants trouvent majoritairement par l’obtention d’un label ou d’une certification, ou encore dans la baisse des impacts environnementaux en général et des émissions de carbone en particulier.
La conversion est en marche
Parmi le petit tiers d’entreprises indiquant ne pas - encore - mener de politique RSE, la majorité prévoit d’y remédier. Pour plus de la moitié (57%) dès cette année et « dans les années à venir » dans 2 cas sur 10. Si un tiers a, pour ce faire, planifié un budget, fut-il modeste (moins de 5.000 euros), la moitié ne prévoit pas encore d’enveloppe spécifique à cet égard. Et même au sein de ces structures pour l’heure encore pas ou peu engagées, la cause semble entendue et la conversion inéluctable : deux tiers d’entre elles estiment que la RSE va prendre une place plus importante (60 %) voire beaucoup plus importante (7 %) dans les 3 à 5 années à venir.
Les labels : un levier à fort potentiel
Parmi les atouts d’un label : une logique clé en main avec une démarche déjà structurée