Shapers Club collabore avec Renault et prépare l'ouverture de son nouvel atelier - Premium

Comment s'est passée la collaboration avec Renault pour le lancement de leur nouvelle voiture électrique ?Nous avons été contactés par la branche merchandising de Renault pour le lancement de leur voiture R5 électrique, 100 % made in France, ils voulaient ajouter des produits dérivés liés à la mobilité et fabriqués en France, dont des surfs. On a donc travaillé avec leurs designers en proposant des formes et eux des visuels. Les planches ont été dévoilées en même temps que la voiture au Salon de Genève il y a quelques semaines et vont être mises en vente sur leur boutique en ligne de produits dérivés. Elles apparaîtront aussi sur tous les salons où la voiture sera présentée. Nous en réaliserons ensuite, à la demande, en fonction des commandes sur le site. On a travaillé en sous-marin discrètement une bonne partie du mois de décembre pour que ce soit prêt fin février. On en a fabriqué une vingtaine avec cinq designs différents déclinés en jaune, vert et bleu, les couleurs du véhicule. Cela nous donne aussi une belle visibilité car ce n’est pas terminé, il va y avoir d’autres événements. Qu’est-ce que cette collaboration vous a apporté ?Nous sommes très fiers de pouvoir collaborer avec une marque de voitures française et, à travers ce projet, de mélanger différents savoir-faire et univers. En fait, c'est très proche de ce que l'on fait déjà avec les marques de luxe donc cette interconnexion et ces collaborations sont pour nous très intéressantes. On sait parler avec des gens qui ne sont pas forcément des surfeurs, qui ont une image du surf souvent idéalisée. On est là pour bien comprendre leur besoin et pouvoir le restituer concrètement sur une planche. Cela fait partie des choses que l’on commence à bien maîtriser et qui font un peu notre différence, notre singularité. Nous sommes capables de produire des planches en toute petite quantité, avec des exigences graphiques ou techniques très élevées. Le tout livré en temps et en heure avec tous les accessoires qui vont avec. C’est ce professionnalisme qu’ils ont apprécié et que l’on ne trouve pas forcément dans les autres ateliers.« On est sur la dernière ligne droite pour notre nouvel atelier à Marennes d’Oléron » Vous avez aussi exposé des planches au ministère de l’Économie cette semaine dans le cadre des « Rencontres de l’économie du sport ». Comment avez-vous eu cette opportunité ?C'est le prolongement d'un travail que l'on a fait avec la direction générale des entreprises qui nous avait déjà contactés pour être présent au salon du Made in France, à Paris, en novembre dernier. Ils nous avaient invités sur leur stand pour présenter notre savoir-faire et la fabrication de planches de surf. Cela nous avait permis de rencontrer différents ministres et acteurs du gouvernement. Dans le cadre de la période de préparation des Jeux Olympiques, ils nous ont demandé d'être de nouveau présents sur cet événement des Rencontres de l’économie du sport avec d’autres entreprises. On a donc fabriqué deux planches spécialement pour ça. L’une pour représenter la France avec une reproduction du tableau La Liberté guidant le peuple de Delacroix et une autre plus « sport » pour soutenir les surfeurs français qui iront aux JO. Quels sont vos autres projets à venir dans le développement de votre entreprise ?On est sur la dernière ligne droite pour notre nouvel atelier à Marennes d’Oléron (lire notre article). Le parking sera terminé à la fin du mois et à l’intérieur, la zone production sera finie début avril. L’inauguration officielle aura lieu le 6 juillet avec une fête toute la journée et des personnalités, des surfeurs, des politiciens… On a aussi lancé en début d’année notre boutique en ligne. Avant, on ne vendait pas en ligne, c’était un marché que l’on avait délaissé car on avait pas les outils pour. Mais maintenant, on va développer ce canal de vente qui peut devenir assez important. Localement, on aura un bel écrin pour pouvoir présenter nos produits mais, par exemple, les gens qui seront de passage en vacances, pourront ensuite les commander facilement. On va lancer aussi officiellement notre première collection de surfwear avec des t-shirts, sweats, shorts casquettes… On le faisait déjà mais de façon confidentielle. On a maintenant quelqu’un dans l’équipe qui s’occupe du design de ces produits à plein temps. A partir de mai-juin, on va recevoir toute notre production fabriquée au Portugal. Et il y a d'autres projets à venir dont on ne peut pas encore parler...Une des planches créée pour les « Rencontres de l’économie du sport » qui a été exposée à Bercy. Photo : Shapers Club. Shapers Club3 avenue Albert Denis, ZAC des Fourneaux, 17690 AngoulinsCA 2023 : 1,1 M€ 13 salariés

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