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Comment les entrepreneurs girondins s'approprient Linkedin: les exemples de Nelly Meunier et Guillaume Attias

Écosystème
mardi 13 avril 2021

Photo d'illustration - Adobe Stock Bongkarn

Prises de contact facilitées, réseau entretenu et développé : LinkedIn est devenu, en bientôt 10 ans, incontournable pour faire du business. Deux entrepreneurs, Nelly Meunier et Guillaume Attias, nous parlent de leur utilisation de la plateforme et ce que cette dernière leur apporte.

Pour qui sait s’en servir, LinkedIn apparaît comme un véritable outil générateur de business. Le réseau social créé en 2002 compte aujourd’hui plus de 720 millions de membres à travers le monde dont 20 millions d’utilisateurs en France. « C’est un réseau que j’ai appréhendé dès le départ, explique Nelly Meunier, cofondatrice de la startup Sunday. J’ai vécu aux Etats-Unis et là-bas on donne son LinkedIn plutôt que sa carte de visite. »

Accélérer le processus marketing

La jeune femme compte 30.000 abonnés, à qui elle raconte via des postes réguliers les difficultés de son entreprise comme les bonnes nouvelles. « C’est un moyen de leur faire connaître l’histoire de Sunday et de les emmener avec nous. Et puis les professionnels présents sur la plateforme sont avant tout des consommateurs classiques ! Pour moi, LinkedIn est un moyen de faire du B2C comme du B2B, en contactant des directeurs commerciaux par exemple. »

« Cela me permet d’avoir de la visibilité, de crédibiliser mon activité », réfléchit Cindy Dauvin-Cariou, fondatrice de XXL Happyness. La cheffe d’entreprise n’hésite pas à sourcer les bons interlocuteurs pour faire du réseau, et faciliter la prise de contact. « C’est ensuite plus facile de passer le barrage du secrétariat lorsque l’on appelle et qu’on a le nom de la personne ciblée. »

A lire également : Qui sont les patrons girondins les plus suivis sur LinkedIn ? 

Une banque de données gigantesque

Guillaume Attias, expert en neurosciences et sciences cognitives, se sert de LinkedIn comme outil central de son activité. « Cela représente 90% de mon canal d’acquisition », confirme-t-il. Il y a cinq ans, il a décidé de dématérialiser toute son activité. Visibilité, prospection puis conversion commerciale : « c’est un outil fantastique pour cela, car on a accès à une banque de données énorme ! Mais il faut ensuite créer un univers autour des contenus que l’on publie, pour donner envie aux gens de nous suivre. Pour ma part je pousse du contenu une fois par semaine sur des sujets précis, « comment capter l’attention » par exemple. Les gens lisent, échangent sur le sujet, me posent des questions… »

Le scientifique, qui propose des formations payantes de 30 heures, reçoit entre 70 et 100 messages par jour. S’il ne peut répondre de manière personnalisée à tous, il essaye de faire au mieux pour entretenir et développer une communauté qualifiée. « C’est très important, pour enclencher la logique de conversion. Je pense qu’il faut six mois pour arriver à un bon résultat. Certes c’est moins rapide que si l’on ajoute des gens à tour de bras, mais c’est ensuite plus efficace ! » Aujourd’hui Guillaume Attias compte plus de 13.000 abonnés.