Placéco Gironde, le média qui fait rayonner l’écosystème

Votre édition locale

Découvrez toute l’actualité autour de chez vous

Immobilier en Gironde : ventes en baisse mais prix en hausse

Écosystème
vendredi 26 février 2021

En 2020, la crise sanitaire a bien eu un impact sur le volume des transactions immobilières en Gironde, mais elle n’a pas enrayé la hausse des prix, aussi bien sur le neuf que sur l’ancien, avec une envolée particulièrement sensible sur la métropole bordelaise et le bassin d’Arcachon.

L’immobilier bordelais n’a rien perdu de son attractivité. Au contraire, le bilan annuel dévoilé vendredi par la chambre des notaires de Gironde confirme que les prix suivent toujours une tendance haussière sur la plupart des communes du département, et ce en dépit d’un recul de 8,7% du volume de transactions enregistré sur l’année 2020.

A l’échelle du département, les prix médians à fin novembre 2020 se situent au niveau suivant :

- 3.590 euros/m² pour les appartements anciens, soit +4,5%
- 279.900 euros pour les maisons anciennes, soit +8,8%
- 4.310 euros/m² pour les appartement neufs, soit +4,6%
- 96.900 euros pour les terrains à bâtir, soit +4,4%.

Bordeaux Métropole

À Bordeaux même, les prix de l’ancien se situent désormais dans une fourchette comprise entre 3300 euros/m² pour le quartier Lestonat - Monséjour et 5380 euros/m² dans le triangle d’or. Ils rattrapent les prix du neuf, qui se situent désormais entre 3.770 euros/m² à Bordeaux Lac et 5.930 euros/m² pour le quartier Saint-Seurin Fondaudège. Le prix médian des maisons anciennes se situe quant à lui à 470.000 euros, une hausse limitée à +0,6% sur un an.

Sur la métropole, les notaires de Gironde constatent une augmentation conséquente du prix des appartements neufs (+5,4%), avec une hausse particulièrement sensible dans les communes de Floirac, Parempuyre et Cenon, où les prix progressent de plus de 10% sur l’année. Pour les appartements anciens, Mérignac et Cenon connaissent la plus forte hausse, alors qu’une baisse est constatée à Floirac et Talence.

Du côté des maisons anciennes, Bruges et Bègles enregistrent une hausse des prix supérieure à 10%, suivies par Cestas (+9,8%) et Mérignac (+6,8%). A l’inverse, les prix baissent à Lormont (-5,1%), Léognan (-4,8%) et le Taillan-Médoc (-2,7%).

Bassin d’Arcachon

Sur le Bassin, l’ancien a la côte, avec +9,8% pour les appartements, dont le prix médian se situe désormais à 4.800 euros/m², et +9% pour les maisons (386.600 euros). Le prix des terrains à bâtir gagne 9,7% pour atteindre 181.100 euros. Arcachon enregistre la hausse la plus marquée, avec +6,3% pour les appartements et jusqu’à +14,5% pour les maisons, avec un budget médian enregistré à 730.000 euros. Les seules baisses constatées sont sur l’ancien collectif à Gujan-Mestras et Lège-Cap-Ferret, où le prix du m² a perdu -8,1% pour s’établir à 6.210 euros/m². Le prix des maisons anciennes progresse sur la plupart des communes du Bassin, à l’exception de La Teste-de-Buch, où le budget médian recule de 12,8% pour s’établir à 415.000 euros, et Gujan-Mestras (-2,1% à 360.000 euros).

Médoc

Le Médoc connaît une envolée significative, avec +16.7% sur l’ancien collectif, +7,3% pour les maisons individuelles et jusqu’à +19,8% pour les terrains à bâtir dans le Sud-Médoc. Sur les maisons anciennes, les communes qui affichent les évolutions annuelles les plus significatives à fin novembre 2020 sont Margaux-Cantenac (+18,9% à 209.200 euros), Macau (+18,6% à 225.300 euros), Pauillac (+18,2% à 150.000 €), Carcan (+17,4% à 246.600 €) et Le Pian-Médoc (+14,0% à 348.000 €). A l’inverse, le prix des maisons anciennes recule à Ludon-Médoc (-4,6% à 294.600 euros), Lacanau (-3,3% à 290.000 euros) et Soulac (-2,9% à 212.000 euros).

Nord Gironde et Libournais

« Le Nord Gironde reste le secteur le plus abordable pour acquérir une maison ancienne et acheter un terrain à bâtir », remarque la chambre des Notaires. Le prix des terrains à bâtir baisse de -1,8% sur un an pour s’établir à 47.200 euros, alors que le prix médian des maisons anciennes progresse de 4,5% pour atteindre 162.000 euros.

Pour les maisons individuelles, Saint-André-de-Cubzac (+18,4% à 225 000 €) et Coutras (+16,8% à 153 000 €) enregistrent la hausse la plus importante, juste devant Libourne, où le prix médian s’établit désormais à 211.500 euros, en hausse de 14,3% sur un an. Concernant les appartements anciens, Libourne enregistre une infime baisse (-0,1%), avec un prix de vente médian à 1.900 euros/m².

Entre-deux-Mers et Sud-Garonne

L’Entre-deux-Mers connait une hausse marquée, avec un prix de vente médian situé à 201.000 euros pour les maisons anciennes (+8,6%) et un ancien collectif qui progresse de 7,1% à 1.960 euros/m². Alors qu’elle affichait l’an dernier une baisse de -9,1 %, la commune de la Réole enregistre cette année une très légère hausse de 0,1 % avec un prix médian de 100.000 euros. Pompignac reste la commune la plus onéreuse de la zone avec un prix médian de 343.500 euros. Dans le Sud-Garonne, le prix des maisons anciennes gagne 7,4% pour atteindre 214.700 euros. Le budget nécessaire pour un terrain à bâtir recule en revanche de -5,6% pour s’établir à 74.100 euros. Le prix des maisons anciennes reste relativement stable à Langon (+0,7% à 167.200 euros).

Sur le même sujet