G20 des jeunes entrepreneurs : entre innovation et résilience
La délégation française réunie à Paris - Photo DR
Les 29 et 30 octobre s’est déroulé le G20 des jeunes entrepreneurs. Cette 12e édition avait pour thème « innovation et résilience », et deux entreprises girondines, Kairos Fortuna et 10h11 étaient dans la délégation française. Cette dernière réunissait des startups « à fort potentiel », et des PME et ETI leader sur leur marché.
Le G20 YEA, dit des jeunes entrepreneurs, a lieu depuis 2010. Il s’agit d’un réseau réunissant des entreprises venant des pays membres du G20 ainsi que des invités, et chaque année, les délégations des différents pays échangent autour d’une thématique. « Cette édition était particulière car elle aurait dû se tenir en Arabie Saoudite mais cela n’a pas pu être possible », explique Julien Daubert. Président de l’entreprise girondine 10h11, spécialisée dans l'exploitation des données, il a participé pour la deuxième fois à cet événement.
« Nous étions 35 dans la délégation française. Durant deux jours à Paris, nous avons discuté avec nos homologues étrangers. Le but est que chaque délégation soumette plusieurs recommandations concernant l’économie et les entreprises au gouvernement de son pays. »
Des thématiques variées
La thématique de 2020 était, forcément, en rapport avec la crise sanitaire actuelle. « C’était innovation et résilience, reprend Julien Daubert. C’est très enrichissant de discuter avec des entrepreneurs étrangers car cela permet d’avoir une vision macro, de partager ses idées, ses problématiques tout en pouvant apprendre des autres. »
Au terme de l’événement, les 35 entreprises de la délégation française ont rédigé pas moins de 70 recommandations réparties en six thématiques. Entre autres « la réponse des jeunes entrepreneurs à la crise », « l’innovation n’est pas que technologique », ou « la responsabilité des entreprises vis-à-vis de la société et du climat ». Si leur contenu n’est pas encore dévoilé, une dizaine de recommandations seront retenues à terme. L’association organisatrice, Citizen Entrepreneurs, fera remonter cette sélection au gouvernement concerné.
Un sentiment d’utilité
Pour participer, il faut envoyer un dossier de candidature. Julien Daubert en est à sa deuxième participation depuis 2017. « J’incite tous les entrepreneurs à s’y inscrire ! C’est très enrichissant. On échange sur l’expérience, sur les bonnes pratiques. En temps normal on se retrouve au même endroit avec 400 entreprises du monde entier. Vous imaginez le réseau ? Et puis, cela nous permet d’avoir un petit impact national et international. »
Certaines recommandations peuvent être, après présentation, appliquées par les gouvernements. Un levier pour les entrepreneurs, qui se sentent « utiles et surtout écoutés ».