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Influenza aviaire : le risque passe de « modéré » à « négligeable »

Écosystème
jeudi 02 mai 2024

Les restrictions sanitaires sont levées vendredi dans les élevages de canards - crédit Adobe Stock Chris32m

À compter du vendredi 3 mai, le niveau de risque lié à l’influenza aviaire baisse à « négligeable ». Les mesures de mise à l’abri des oiseaux détenus sont ainsi levées sur l’ensemble du territoire.

Fin de ce nouvel épisode d’influenza aviaire pour les producteurs landais : le ministère de l’Agriculture a autorisé, en date du 3 mai, la levée des mesures de mise à l’abri des oiseaux détenus sur l’ensemble du territoire. Actée par un décret publié le 28 avril dernier, la mesure découle de l’évolution, qualifiée de favorable, de la situation sanitaire nationale au sein de la filière.

Le ministère de l’Agriculture souligne notamment qu’aucun nouveau foyer en élevage n’a été détecté depuis le 16 janvier et que seuls 10 foyers ont été confirmés chez les oiseaux d’élevage pour la saison 2023-2024 contre 402 pour la saison précédente à la même période. Une circulation réduite, que le ministère attribue notamment au succès de la campagne de vaccination qui a permis de traiter, avec au moins une première dose, quelque 31,5 millions de canards au 29 avril dernier. « Par ailleurs, la vaccination se traduit également par une surveillance renforcée des établissements détenant des oiseaux vaccinés, ce qui contribue à rendre plus performant notre détection précoce de l’IAHP [ndlr, influenza aviaire hautement pathogène] sur le territoire », remarque le ministère dans un communiqué.

Quid de la prochaine campagne ?

En 2023, l’Etat avait décidé de prendre en charge 85% des dépenses liées à la campagne de vaccination, les professionnels finançant les 15% restants, pour un total estimé à environ 100 millions d’euros à l’échelle du territoire national. Il avait dans le même temps évoqué son désengagement financier progressif de l’effort de vaccination, sans en préciser les modalités.

« Tout en restant pleinement mobilisée pour les six prochains mois de cette première campagne vaccinale, la France commence à préparer la campagne 2024-2025. Un bilan épidémiologique avec l’appui de l’ANSES et un retour d’expérience sur la conduite opérationnelle de la vaccination 2023-2024 auprès des acteurs publics et privés seront ainsi conduits prochainement », indiquait début avril le ministère de l’Agriculture.

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