Pourquoi, Imvesta, outil d'investissement locatif, pivote et développe Doctor IA - Premium

Imvesta est mort, vive Doctor IA. En effet, la SAS Immobot qui commercialisait la solution Imvesta vient de réaliser un pivot dans son développement. Jusqu’à présent, avec son logiciel, l’entreprise accompagnait les particuliers dans leurs investissements locatifs. En effet, forts de leur incubation à Bidart au sein d’ESTIA Entreprendre, les deux fondateurs ont mis au point un outil intelligent et adaptatif. Celui-ci décortiquait chaque étape de l’investissement, de la compréhension des notions élémentaires jusqu’à l’analyse des différentes options fiscales. Imvesta proposait un accompagnement structurant et transparent, à la fois pédagogique et personnalisé, tout en se concentrant exclusivement sur les projets de location. Leur solution permettait ainsi de guider chaque utilisateur de manière progressive, grâce à une tarification échelonnée et des outils financiers sur mesure, taillés pour maximiser la rentabilité des projets. Sauf que deux ans de travail plus tard, les résultats espérés ne se sont pas concrétisés. « Ça commençait à faire long sans résultat probant », confie Stephan Rigaux, cofondateur de la SAS aux côtés de Kevin Le Brethon. « Après les vacances d’été, on a pris du recul et on s’est posé les bonnes questions. » Ce moment de réflexion a mis en lumière le manque d’élan de leur solution. Plusieurs raisons expliquent cette situation : des choix entrepreneuriaux compliqués, d'abord, avec une réelle difficulté à atteindre les clients. « Les clics coûtent cher, et avant que ce clic soit transformé, c’était très long », déplore-t-il. Par ailleurs, les premiers retours d’utilisateurs nécessitaient des modifications conséquentes, exigeant à la fois du temps et des ressources financières considérables. « On n'a plus de temps, ni d’argent », reconnaît Stephan Rigaux, soulignant également un contexte défavorable. « Les débutants en investissement qu’on visait ont pris peur des taux d’intérêts très forts » Pour se repositionner, les associés ont fini par écouter des conseils reçus sur leur chemin. « On nous demandait pourquoi on n’utilisait pas ce qu’on avait développé pour nous en termes d’automatisation, pour les autres », décrypte l’entrepreneur. En effet, pour leur propre société, les deux associés avaient réussi à automatiser plusieurs de leurs process. Si bien qu’aujourd’hui, ils lancent « Doctor IA » , une sorte d’agence pour accompagner les entreprises à automatiser avec l’aide de l’intelligence artificielle. « Soit des processus métiers, soit des processus de fonction support », détaille le chef d’entreprise. De quoi permettre de faire gagner du temps aux différents collaborateurs des entreprises, et potentiellement améliorer la productivité de la société.250.000 euros de CA visés en 2025En ce début 2025, la SAS lance la commercialisation et donc la prospection autour de sa solution. Naturellement, elle veut adresser ses premières forces vers le secteur de l’immobilier qu’elle connait bien, après deux ans de travail avec Imvesta. « On a travaillé avec des amis du secteur, et on a déjà identifié 5 optimisations métiers possibles », souligne Stephan Rigaux. L’immobilier dans un premier temps, sans pour autant exclure les autres secteurs. « Nos premiers clients viennent de plusieurs milieux différents », poursuit l’entrepreneur. Des premiers clients dénichés à deux pas de leurs locaux sur la zone d’Izarbel à Bidart. Aujourd’hui, ils veulent poursuivre leur développement. « Pour l’instant, on travaille avec des TPE, mais l’idée, c’est d’aller chercher des PME avec des missions plus longues et étoffées », explique le cofondateur de la société. Et pour y arriver, la société veut développer sa notoriété, et donc se faire connaître. « On va taper aux portes », sourit Stephan Rigaux. D’abord sur la zone d’Izarbel, qui accueille de nombreuses sociétés en développement. Mais pas seulement, l’entreprise veut aussi être plus présente dans les réseaux d’affaires pour échanger. Le secteur de l’accompagnement à l’automatisation est bien étoffé. « On a discuté avec plusieurs personnes en freelance, on n’est pas vu comme des concurrents », explique Stephan Rigaux. Un marché qui se développe donc, et sur lequel il reste de la place. Pour se différencier, l’entreprise mise sur sa « rigueur », ses compétences développées via la création d'Imvesta, mais aussi sur sa capacité à « identifier les processus à automatiser », poursuit-il. « Il y a des automatisations inutiles, mais quand on choisit bien, on gagne soit en temps, soit en chiffre d’affaires ». Pour aller chercher de plus gros clients, la SAS mise aussi sur un nouvel outil sur lequel elle travaille avec un client, qui permettra d’automatiser les relances de prospection. Un outil déjà nommé « défibrillateur » pour filer la métaphore de Doctor IA, et qui devrait comme son nom l’indique réanimer les prospections endormies sur des serveurs. Une option déjà prévue d’être gratuite pour les clients et rémunératrice pour chaque contrat finalement signé. « C’est un no brainer pour nos clients, car ils ne prennent aucun risque », souligne l’entrepreneur. Côté Doctor IA, l’idée c’est de permettre de générer un chiffre d’affaires décorrélé de l’activité de l’agence au quotidien. Un nouveau projet dans lequel les deux associés croient fermement. « C’est la première fois en sept ans que je vois que les planètes sont alignées : on a un vrai besoin, un marché profond et avec le bon timing ». Avec Doctor IA, la société espère générer un minimum de 100.000 euros de chiffre d’affaires en 2025, de quoi permettre de payer, toutes les charges, mais vise en réalité un CA de 250.000 euros.

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