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La start-up conceptrice de robots logiciels Capto va s'installer au Pays basque

Stratégie
mardi 14 février 2023
La start-up conceptrice de robots logiciels Capto va s'installer au Pays basque

Alexis Chevallot lance une antenne de Capto à Biarritz pour gérer la clientèle d'Europe de l'ouest. Crédit: Marchela Georgieva

La jeune entreprise lancée en 2020 en Bulgarie va poser ses cartons en France, et choisit Biarritz pour développer son activité en Europe de l’ouest.

Jeune start-up cherche bureau pour s’installer au Pays basque. Alexis Chevallot, fondateur de Capto est déjà arrivé avec ses cartons à Biarritz, ne reste plus qu’à trouver un lieu pour les déposer. Depuis deux ans, il développe l’entreprise Capto à Sofia en Bulgarie avec sa compagne, et associée.

Capto, c’est une solution d'automatisation logicielle. Concrètement, il s'agit de concevoir des robots numériques  dédiés à l'automatisation des actions humaines répétitives, à faible valeur ajoutée, en s’appuyant sur la technologie d’automatisation robotisée des processus. “On veut supprimer les tâches qui nous empêchent de partir boire un verre en fin d'après-midi le vendredi”, sourit Alexis Chevallot. Parmi elles, Capto a réalisé un robot qui émet des factures automatiquement en allant chercher toutes les adresses. Un autre robot a permis à une société de comptabilité de réunir toutes les informations financières d’une entreprise pour les impôts. Une solution surtout pour gagner du temps. “Notre objectif est de sauver un milliard d’heures” lance Alexis Chevallot.

Concernant le modèle économique, l'entreprise facture la conception du robot logiciel, et se rémunère également sur son exécution, assurée depuis ses propres serveurs, ainsi que sur la maintenance, sur la base d'un forfait.

Si le natif des Ardennes a choisi le Pays basque, c’est d’abord personnel. Mais le jeune CEO l’avoue, au fil de ses découvertes, il y voit des opportunités professionnelles à Biarritz, par sa location dans un premier temps, lui qui vise à aller chercher de nouveaux marchés. “On voulait ouvrir une deuxième antenne et Biarritz, c’était parfait, ça nous permet de viser rapidement des clients en Angleterre, et même en Espagne, c’est super bien aligné avec l’ouest de l’Europe”, précise Alexis Chevallot.

Le chef d’entreprise a aussi été séduit par l’écosystème basque pour s’implanter. “Il y a pas mal d’entreprises hyper intéressantes ici, des deux côtés de la frontière, et aussi un foyer d’étudiants avec l’ESTIA qui est super important”. Il y voit un potentiel vivier pour trouver de nouveaux développeurs. Actuellement, la société compte 5 salariés, et ambitionne cette année de recruter entre 5 et 10 développeurs en CDD, et à terme un ou deux développeurs en CDI.