Hynaero s’implantera à l’aéroport de Bordeaux
Le Fregate-F100 aurait une capacité de 10 tonnes et une autonomie de vol de plus de 4 heures - crédit Hynaero
Hynaero et l’aéroport de Bordeaux ont signé jeudi l’accord de partenariat qui doit conduire à l’implantation de la startup sur l’emprise aéroportuaire. Elle prévoit d’y installer ses bureaux, mais aussi la future usine d’assemblage de son programme Fregate-F-100.
Le successeur du Canadair sera-t-il construit et assemblé à Bordeaux ? Telle est en tout cas l’ambition portée par la jeune société Hynaero (immatriculée en octobre 2023 à Bordeaux), qui en parallèle de ses premiers partenariats industriels et de sa recherche de financements, a signé jeudi un accord avec l’aéroport de Bordeaux. Celui-ci définit les modalités d’implantation des bureaux et de la future usine d’assemblage d’Hynaero sur l’emprise aéroportuaire.
Les détails n’en sont pas communiqués, mais Hynaero et l’aéroport indiquent que le projet sera réalisé par l’intermédiaire de promoteurs privés, avec l’objectif de réunir à terme 450 emplois directs sur site. La startup, aujourd’hui hébergée par Bordeaux Technowest, estime par ailleurs que son programme Fregate-F-100 pourrait générer 2.000 emplois indirects au travers de sa chaîne d’approvisionnement et de la sous-traitance. Hynaero renouvelle son objectif de parvenir à un premier vol dès 2029.
Dévoilé fin août, le projet Hynaero ambitionne pour mémoire de créer, en Nouvelle-Aquitaine, un avion bombardier d’eau, destiné à la lutte contre les incendies, pour remplacer le célèbre Canadair, dont la production a cessé en 2015, faute de commandes. Son programme Fregate-F-100, chiffré à près d’un milliard d’euros, concurrencera le DHC-515 lancé par le constructeur aéronautique canadien De Havilland suite à sa reprise du Canadair auprès de Bombardier.