Boncolac fête ses 70 ans : "Nous continuerons de nous développer à l'étranger" - Premium

Comment le cœur d'activité a évolué depuis 70 ans ?On travaille avec tous les grands acteurs du tous les grands distributeurs du surgelé, sur trois catégories principales. La première et la plus importante pour nous, c'est la restauration hors foyer, avec des distributeurs comme Pomona, Cisco, Transgourmet ou Coup de pates. On travaille également avec des distributeurs, qui eux travaillent pour les consommateurs directement, c'est les grandes et moyennes surfaces. La dernière catégorie est représentée par les spécialistes du froid, avec Thiriet, avec Picard bien évidemment qui est le leader du secteur surgelé. Nous avons aussi développé notre marque, Boncolac Food Service, destinée à des restaurateurs, des traiteurs. Ce n'est pas une marque grand public, mais c'est une marque qui est assez connue dans le milieu de la restauration.Onoré : une « marque ombrelle que l'on déploie à l'international »Pour quelles raisons avoir créé le groupe Onoré ? En 2023, on a créé le groupe Onoré qui est en fait le fruit d'une politique de croissance externe, d'acquisition menée depuis 2022. On a réalisé quatre opérations de croissance externe, donc on a racheté quatre sociétés dans la pâtisserie et le snacking salé. Pour rassembler toutes ces entreprises sous une seule et même bannière, on a créé le groupe Onoré. C'est cette marque ombrelle que l'on déploie à l'international. On a sept sites au total, quatre en France plus le siège et deux en Angleterre. On commercialise dans près de 40 pays. À l'échelle de Boncolac, on développe entre 50 et 70 produits par an, mais à l'échelle de Onoré, c'est plutôt plus de 200 produits par an. Quels sont les chiffres parlants du Groupe et de l'entreprise ? Le Groupe Honoré représente 230 millions de chiffre d'affaires. Boncolac,120 millions d'euros. Au total, il y a 1.000 collaborateurs. Quels sont les investissements récents ou prévus ? On est leader de la production de gâteau basque en France mais nous faisons aussi des tartes citron meringuées, des tartes chocolat, citron, des tartes aux fruits, framboise, fraise, abricot, myrtille, des tartes multifruits. Il faut investir pour maintenir le niveau opérationnel. À l'échelle du groupe, c'est près de 6 millions d'euros d'investissement chaque année. Nous avons investi sur des machines qui permettent de mieux emballer les produits pour les mettre sous ce qu'on appelle une atmosphère modifiée pour environ 500.000 euros. On va investir également dans un robot palettiseur qui permet de mettre les caisses automatiquement sur palette.« On se fournit essentiellement localement » Avec quels fournisseurs travaillez-vous ?On essaie le plus possible de se fournir localement. On a beaucoup progressé sur ces sujets-là. On a nommé une personne à plein temps qui travaille maintenant tout ce qui est assurance qualité fournisseur, qui fait des audits de qualité. On se fournit essentiellement localement. Nous travaillons avec des filières sur le moyen terme avec nos fournisseurs, un cahier des charges précis qui nous permet d'avoir quelque chose de plus qualitatif et d'avoir une certaine stabilité des prix. Par exemple, avec une coopérative du Sud-Ouest, Arterris, ou avec des blés de qualité supérieure avec des normes de production qui sont plus respectueuses de l'environnement. Notre fournisseur d'emballages est à Bayonne, Cartonnages Larré. Les pommes sont du sud-ouest et du Val de Loire… À quoi pourrait ressembler votre entreprise dans 3 ans ? Il faudra continuer cet effort d'internationalisation. Par deux leviers, le premier c'est l'effort de vente export, on est en train d'insister. On a maintenant des commerciaux à plein temps à Hong Kong, à Tokyo, à Barcelone et en Floride. Le deuxième levier, c'est le rachat de nouvelles sociétés internationales. Et d'ici 3 ans, on a l'ambition de racheter des sociétés hors de France et d'Angleterre, peut-être en Espagne, en Italie, en Belgique, en Allemagne. Avec toujours cette recherche de sociétés leaders sur une niche produit en pâtisserie ou en snacking. BoncolacBasée à Toulouse550 collaborateursCA 120 M€

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