Nouvelle convention pour l'OCNA, qui protège le littoral néo-aquitain
L'OCNA s'est donné trois missions : observer, accompagner et communiquer. Crédits : Lauriane Negron
A la mi-octobre, à Biscarrosse, la convention 2022-2027 de l’Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine a été signée. Un outil d’accompagnement très utile pour la gestion du littoral, de la Charente-Maritime aux Pyrénées-Atlantiques. Un budget d'1,5 million d'euros est prévu dans le plan de financement pour cette année 2023.
Il y a quelques jours, Xavier Fortinon, Alain Rousset, Étienne Guyot, Catherine Lagneau et Olivier Rousset étaient réunis pour acter le renouvellement de la convention 2022-2027 de l'Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine. Et cette année, c'est à Biscarrosse que la signature a eu lieu. Un emplacement stratégique puisqu'au niveau de la commune, le phénomène d'érosion est amplifié par la présence du bassin d’Arcachon et menace les infrastructures présentes sur le front de mer. Ainsi, une stratégie douce axée sur le rechargement en sable a été mise en place, ainsi qu'une réflexion sur le repli des constructions. Cette année est également marquée par l'arrivée du Conseil départemental de la Charente-Maritime à la table des négociations, dernier département du littoral néo-aquitain, à rejoindre l'OCNA. L'ensemble du trait de côte est désormais couvert par les membres du réseau, de la baie de l’Aiguillon au nord, jusqu’à l’embouchure de la Bidassoa au sud.
S'adapter au changement climatique
Créé en 1996, l’Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine s'est donné trois missions : observer, accompagner et communiquer. Leur but est d'accompagner au quotidien les stratégies de développement durable de manière à prendre en compte l’évolution morphologique du littoral et son patrimoine naturel, tout en s’adaptant au changement climatique. L'OCNA dispose d'un réseau de 14 techniciens implantés sur les différentes communes qui composent le trait de côte et qui suivent les transformations du milieu dunaire.
A noter que l’Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine est financé par l’Union européenne via le FEDER, l’État, le Conseil régional, les quatre Conseils départementaux littoraux (Charente-Maritime, Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques), ainsi que le SIBA (Syndicat intercommunal du Bassin d’Arcachon), le BRGM et l’ONF. Le plan de financement 2023 prévoit un budget d'1,5 million d'euros, dont 490.000 euros de contribution européenne.