Dans les Landes, un atelier pour rendre son modèle économique « plus vertueux »

Comment faire évoluer son modèle économique, pour le rendre plus vertueux ? C’est à cette question que tenteront de répondre le technopôle Domolandes et l’ADI Nouvelle-Aquitaine, en partenariat avec les clusters EuroSIMA et Odeys, le 30 mai prochain durant un atelier. Objectif : partager les bonnes pratiques et encourager les entreprises à sauter le pas. Mais comment définir un modèle plus vertueux ? « Disons que c’est l’inverse des modèles que l’on avait avant. C’est trouver dans son activité des méthodologies, des structures de business les plus vertueuses possibles pour l’environnement, esquisse David Portugais, responsable de l’innovation au technopôle. Cela va des process, des normes que l’on applique à l’intérieur d’une entreprise comme le transport ou la gestion des déchets ; à trouver carrément un nouveau modèle. » Il cite ainsi en exemple une entreprise qui importait des produits pour le nettoyage industriel, une activité « qui n'est au départ pas durable » : « Elle a engagé une réflexion pour identifier ses leviers, reprend David Portugais. Plutôt que de vendre des produits, peut-être qu’il est possible de les louer ? On pourrait aussi remplacer un produit à base de détergent par un, à base de savoir noir ? Tout comme organiser des cycles de livraison, pour éviter que les clients se déplacer individuellement… »

Pour encourager les professionnels à réfléchir à la durabilité de leur activité, l’atelier est ouvert à tous - porteurs de projet comme dirigeants. Il se déroulera de 9 heures à 12 heures dans les locaux de Domolandes, à Saint-Geours-de-Maremne (zone Atlantisud), et accueillera deux « témoins » landais : Gwenaëlle Maisonneuve, de la société Eten Environnement (végétalisation et apaisement des cours d’écoles), et Pierre-Yves Morvan, de la société Avec (solutions à base de cellulose moulée pour éviter le plastique). « Pierre-Yves, c’est quelqu’un qui vient de l’industrie, et qui était directeur d’usine sur un domaine qui est très de l’ancienne école. Lorsqu’il a monté sa boîte il y a deux ans, il s’est posé une question - “qu'est-ce que je peux faire à mon échelle ?” On sait qu’il y a des freins au changement, pour une entreprise en activité c’est une vraie contrainte. Non seulement c’est un investissement financier, mais il faut souvent changer les méthodes de travail… Donc on est là pour les aider », conclut David Portugais.

Informations et inscription (gratuite)