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Comment Bee.Cycle veut passer de 200 à 1.000 vélos en gestion en 2021 - Premium

Demain
vendredi 21 août 2020


Jean-Christophe Melaye, cofondateur de Bee.Cycle - Photo MB

Lancé en mai 2019, Bee.Cycle propose aux entreprises des vélos de fonction pour leurs collaborateurs. La jeune entreprise travaille avec 17 sociétés de tout l’Hexagone et s'apprête à clôturer sa première année avec environ 400.000 euros de chiffre d'affaires. Rencontre avec Jean-Christophe Melaye, cofondateur de Bee.Cycle.

L’idée de Bee.Cycle est née il y a quelques années. Jean-Christophe Melaye travaille alors au sein de H&A Location, spécialisé dans le leasing de barriques pour les vignerons. L’entreprise décide d’investir dans des vélos pour ses salariés. « Cela a très bien fonctionné mais rapidement, nous nous sommes rendu compte de la difficulté de gérer un parc, même de cinq vélos. Il fallait mettre en place des règles et l’entreprise n’est pas formée à cela », atteste Jean-Christophe Melaye. Ce dernier pense alors à un service de location de vélos, à destination des sociétés. En mai 2019 Bee.Cycle voit officiellement le jour avec Richard Hardillier, second cofondateur et président de H&A Location. Depuis bientôt un an la startup est installée dans les locaux du Village by CA, et s’apprête à clôturer sa première année avec environ 400.000 euros de chiffre d’affaires et 17 entreprises clientes sur toute la France.

Un modèle économique classique mais sur mesure

« Il s’agit d’un service complet, reprend Jean-Christophe Melaye. Nous proposons une large gamme de vélos que les collaborateurs peuvent personnaliser. Chaque engin est taillé sur mesure pour son usager, qui en est l’unique détenteur. » Bee.Cycle assure ensuite la gestion et le renouvellement du parc de l’entreprise. Chaque mois cette dernière paye un loyer de 70 euros par vélo sur 36 mois. Sur cette somme, une contribution d’environ 20 euros est demandée au salarié ce qui réduit la facture pour la société. « Cela permet aussi de responsabiliser le collaborateur, et de s’assurer de son envie d’avoir un moyen de déplacement alternatif. »

Pour être pérenne, la startup s’appuie sur un modèle classique dans le secteur du leasing. Une fois le contrat signé ce dernier est porté par une banque. « Nous ne pouvons pas nous endetter, en sortant de notre poche le montant nécessaire à l’achat des vélos pour chaque entreprise. Tous les loueurs s’appuient sur ce modèle économique. » Une fois le prix du vélo amorti, ce dernier devient la propriété de Bee.Cycle qui peut ensuite le vendre.

Trois ans de gagnés sur les prévisions 

Actuellement la startup gère 200 vélos, surtout à destination de TPE et PME. « A la fin de l’année 2021 nous espérons avoir 1.000 engins, ce qui avoisinerait les 2 millions d’euros. Nous n’avons qu’un salarié pour la partie commerciale, et nous souhaitons recruter. Cela dépendra des futurs contrats signés, surtout avec les ETI. » Malgré les deux mois d’arrêt complet dus au confinement, depuis la reprise l’activité de Bee.Cycle est en pleine expansion. « Concrètement avec l’augmentation de la demande nous avons gagné trois ans sur nos prévisions. »

Jean-Christophe Melaye reste prudent mais pour lui comme Richard Hardillier, « l’objectif est de rapidement se développer sur le plan national. »


Bee.Cycle
Incubée au Village by CA
Création : mai 2019
1 salarié
CA 2019 : 400.000€
www.bee-cycle.fr

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