Immobilier : Hosman recrute 15 personnes à Bordeaux - Premium

« Nous sommes une startup qui réinvente le service correspondant aux besoins des vendeurs et des acheteurs », explique en préambule Stanislas de Dinechin, cofondateur de Hosman. La particularité de cette agence immobilière, c’est avant tout d’avoir des honoraires à prix fixe – 4.900 euros, et non basés sur la superficie du bien vendu. « Dans les agences traditionnelles ces frais peuvent représenter 4 à 6% du prix de vente, poursuit le cofondateur. Nous, on s’est dit que la quantité de travail est la même pour 30m² que pour 60m². » Lancée en 2018 à Paris, Hosman y a d’abord fait ses armes, avant de s’étendre doucement à Nantes et à Bordeaux.Mêler le digital à l’humain Aujourd’hui, la startup compte 55 collaborateurs. Et pour être viable malgré des honoraires bien en dessous de la moyenne, les équipes ont réorganisé leur manière de fonctionner. « Il faut savoir qu’à Paris les frais d’agence peuvent atteindre 30.000 euros, et à Bordeaux entre 15.000 et 20.000 euros, reprend Stanislas de Dinechin. Alors forcément, nous devons être plus efficaces et vendre plus de biens. » Hosman a ainsi automatisé des tâches à faible valeur ajoutée, comme la prise de rendez-vous par les acheteurs pour visiter les logements ou la remise d’une offre qui se fait sur internet. Exit également les agences physiques : ici, tout se passe par téléphone ou en visio. Le modèle « dématérialisé » n'est cependant pas aussi poussé que chez les Agences de Papa, qui s'est récemment lancé sur Euronext, et fait assurer les visites par les vendeurs. « Forcément, il y a des choses que l’on ne peut pas digitaliser. Pour visiter les biens par exemple, même si nous proposons une pré-visite numérique pour que les acheteurs ne perdent pas leur temps. Les estimations non plus ne peuvent pas être réalisées à distance, et l’œil d’un expert est nécessaire », indique Stanislas de Dinechin.Pour optimiser le rendement au maximum, les agents immobiliers, appelés vendeurs, ne se concentrent que sur la vente de biens. « Dans les circuits traditionnels la prospection représente 50% du temps de travail. Il y a 25% d’administratif, ce qui ne laisse qu’un quart du temps pour vendre, soit cinq à dix biens par an. Chez Hosman nous avons séparé les tâches en différents services, et les experts ne s’occupent que des clients. »Un coup d’accélérateur à Bordeaux Depuis septembre dernier, la startup s’est déployée sur Bordeaux en recrutant un salarié. Selon Stanislas de Dinechin entre 25 et 35 ventes ont déjà été effectuées au Port de la Lune, qui viennent s’ajouter aux 3.000 conclues depuis 2018 en France. « C’était une petite ouverture à Bordeaux mais qui a très bien fonctionné. Nous avons senti le marché très réceptif, d’où notre volonté d’accélérer avec le recrutement de 15 vendeurs supplémentaires en 2021. » Le dépôt des candidatures est ouvert dès maintenant et Hosman recherche activement des bureaux. Pour financer ce développement, qui s’accompagne d’une optimisation des outils, une levée de fonds de 6 millions d’euros a été bouclée il y a trois semaines à peine. Autour de la table plusieurs fonds d’investissement : LBO France, Waterstart Capital et UL Invest, ainsi qu’un business angel, Andreas Wiele. Sans donner ses objectifs 2021, Hosman veut se positionner dans les trois ans à venir comme leader des néo-agences immobilières en étant présente dans les 10 ou 15 plus grandes villes françaises, « ce qui représente environ 50% du marché français », et son cofondateur espère récupérer 10% de ce marché. Aujourd’hui la startup n’est pas encore rentable mais se concentre sur l’amélioration de ses services, et enregistre selon Stanislas de Dinechin une hypercroissance de 20% par mois. HosmanBasée à Paris55 salariésCA : n. c.www.hosman.co

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