Réduire à la fois l'empreinte carbone et les coûts de sa flotte de véhicules, c'est possible
Télématique : Comment réduire l’empreinte carbone de votre flotte de véhicules, tout répondant à vos enjeux budgétaires et de sécurité routière ?
Face à la montée historique des coûts du carburant, au réchauffement climatique, aux contraintes fiscales et législatives, l’urgence à décarboner les flottes ne fait plus débat au sein des entreprises. Mais comment agir ? Intégrer les contraintes réglementaires des entreprises liées à leur transition écologique, tout en gérant leurs enjeux budgétaires, est l’un des nouveaux challenges de l’ensemble des responsables de flotte dans les entreprises. Plusieurs leviers permettent d'agir efficacement sur le sujet.
- Optimisation des déplacements :
Un outil de gestion de flotte doté de tableaux de bord personnalisés permet de piloter plus efficacement l'opérationnel, avec des indicateurs clés de performance adaptés à la réalité du métier. C’est grâce à ces indicateurs clés de performance que vous disposez d’informations terrain indispensables à un meilleur pilotage des déplacements de vos itinérants, ce qui permet de réaliser jusqu’à 20% d’économies sur vos frais de carburant et d’entretien.
- Écoconduite :
Cette pratique mérite d’être développée dans les entreprises car elle est directement en lien avec l’objectif environnemental d’une politique RSE. Il est aujourd'hui possible de mesurer cet éco conduite. Un scoring grâce auquel les itinérants prennent conscience de leur qualité de conduite et de la marge de progression qu’il leur reste à atteindre pour adopter une conduite éco responsable réduisant leurs risques d’accidents et leur consommation de carburant.
- Suivi des ralentis excessifs :
Corollaire de l'éco-conduite, la mesure des temps de moteurs allumés à l'arrêt fait également partie des indicateurs susceptibles d'être monitorés. La compréhension de cette donnée est critique pour savoir où prendre des mesures d’accompagnement pour éradiquer les mauvaises habitudes de vos conducteurs. « Coupez votre moteur, lorsque vous êtes arrêté pendant plus de 60 secondes en dehors de la circulation ! Il est plus économique d’éteindre votre moteur à ce moment-là, car la marche au ralenti inutile gaspille de l’argent et du carburant et produit des gaz à effet de serre qui contribuent aux changements climatiques. »
De la même façon, une plateforme de gestion de flottes centralise le suivi de la maintenance des véhicules, avec l'émission d'alertes automatiques dès qu'une échéance d'entretien kilométrique ou réglementaire se profile sur un véhicule. L'entreprise s'assure ainsi de réaliser ses opérations d'entretien au moment le plus opportun, c’est-à-dire quand l’immobilisation du véhicule perturbe le moins possible l'exploitation.
- Transition énergétique :
La transition énergétique rime avec révolution des usages, et implique une adaptation majeure de la "car policy" de l'entreprise à de nombreux niveaux : procédures d’entretien, gestion des recharges des véhicules électriques, habitudes de conduite, répartition entre véhicules propres et thermiques, résistance des conducteurs au changement. Une solution de gestion de flotte performante offre des statistiques précises sur les usages réels et ces différents facteurs. Elle aide ainsi à la prise de décision quant au choix de la motorisation adéquate ou aux évolutions à envisager à l'intérieur du parc.
- Autopartage :
Disposer d'un module statistique détaillé permet également d'augmenter le taux d'utilisation de ses véhicules, en partageant leur usage entre plusieurs collaborateurs. L'entreprise peut ainsi évaluer plus précisément ses besoins réels, et ajuster la taille de sa flotte au plus près de la réalité des besoins : 1 véhicule partagé remplace jusqu’à 3 véhicules de service !
Agir sur l'ensemble de ces leviers permet ainsi d'obtenir des résultats significatifs, avec des performances mesurables aussi bien en termes économiques qu'en matière de réduction de l'empreinte carbone. Un impératif pour toutes les les entreprises concernées par les quotas progressifs de verdissement de leur parc de véhicules, réglementés par la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM).
En effet, depuis le 1er janvier 2022, lors des renouvellements annuels, ces entreprises de plus de 100 véhicules dont le PTAC est inférieur à 3,5 tonnes, doivent appliquer un quota de 10% minimum pour des véhicules à faibles émissions (inférieures ou égales à 60 g/km de CO2). Cette transformation devra s’accélérer dans les années à venir, avec 20% de véhicules propres en 2024, 35% en 2027, et 50% en 2030.