Le programme « Pionniers » du Connecteur rapproche les entreprises des jeunes générations
Deuxième édition du programme Pionniers, porté par le Connecteur de Biarritz
[Publireportage] Retour sur le succès de la deuxième édition du programme Pionniers, porté par le Connecteur de Biarritz, qui s’est tenu du 3 février au 28 mars 2025. Le principe : des étudiants qui répondent à des problématiques d’entreprises du territoire par le prisme de l’innovation dans le cadre d’un accompagnement complet et immersif de 8 semaines.
Pour la deuxième année consécutive, le programme phare d’open innovation du Connecteur, « Pionniers », a rapproché entreprises du territoire et étudiants pour deux mois d’échanges à compter du 3 février 2025. Le principe : un programme d’accompagnement qui permet aux entreprises sélectionnées de proposer à un groupe d’étudiants pluridisciplinaire de travailler sur un projet d’innovation à impact positif.
Des masterclass animées par des intervenants de renommée
Neuf entreprises ont participé cette année : Roues Libres, EDF, Wonder Cleaner, Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, SIS Sécurité, Goicoechea, Total Energies, Atlanthal et le Crédit Agricole S.A avec chacune un cas pratique innovant à résoudre. À leurs côtés, des étudiants issus de six établissements d’enseignement supérieur reconnus : l’ESTIA, école d’ingénieurs, les écoles de commerce EKLORE, TALIS, Pigier et les écoles de design ESDL et MJM Bordeaux, pour y réfléchir, répartis par groupes de quatre personnes par projet. Des masterclass hebdomadaires animées par des intervenants de renommée ponctuaient également chaque semaine. « L’idée est aussi d’apporter de la richesse et de la diversité dans les contenus proposés aux étudiants, explique Benjamin Capilla, le fondateur du projet Pionniers. On essaie de faire venir des pointures sur des sujets spécifiques. » Parmi les thématiques traitées cette année, « l’IA, ses usages et ses enjeux », par Unitec, « Easybreath : L’histoire et la méthode d’un projet d’innovation à succès » par Décathlon ou « La place de l’innovation et de l’IA dans la stratégie de Doctolib » par le directeur stratégique et financier du groupe. Autres intervenants de renommée présents au Connecteur pour le kick-off du programme : Agathe Monpays, CEO de Leroy Merlin France, marraine de la 2ème promotion de Pionniers, qui a présenté sa vision de l’innovation au sein de Leroy Merlin, et Eneric Lopez, Directeur IA et Impact Social de Microsoft France. « On a été agréablement surpris de leur implication et leur acceptation d’embarquer dans l’aventure avec nous », se réjouit Benjamin Capilla.
Un projet concret
En interne, les étudiants sont accompagnés par l’équipe dédiée tout au long du programme et par des experts métiers présents pendant quelques jours, avec une nouvelle thématique chaque semaine. « Nous avons vraiment renforcé l’accompagnement cette année », souligne Vanessa Pretotto, project manager du programme Pionniers. Une expérience unique pour les jeunes stagiaires confrontés ainsi à de nombreuses facettes de la gestion de projet. « On a tous pris beaucoup de maturité, souligne Océane Paraik, étudiante ingénieure à l’ESTIA à Bidart, en première année. Ce qui m’a le plus marquée c’est « Cultive ta différence », j’ai compris que chaque personne a ses qualités et ses défauts, que c’est important de s’écouter les uns les autres et de déléguer pour bien travailler en équipe. On sort beaucoup du cadre scolaire. Je n’avais jamais fait ça avant, c’était hyper enrichissant. » « On a pu expérimenter l’innovation sans prendre les risques liés à une expérience innovante », résume Mathilde Pouvant, également en première année à l’ESTIA. Les deux stagiaires ont travaillé sur le projet proposé par Goicoechea : le développement de la vente de ses grandes pièces en céramique auprès des prescripteurs comme les architectes ou paysagistes. « On avait un réel besoin, explique Terexa Goicoechea, co-gérante de la poterie de renom basée à Ossès, et on sentait qu’on ne mettait pas l’énergie nécessaire pour déployer ce nouveau marché. »
L’expérience humaine
« On a vu que Goicoechea n’avait pas de bibliothèque 3D. On a créé une maquette et trouver des prestataires, pour permettre de donner des outils aux architectes », partage Océane. « On a aussi beaucoup travaillé sur le plan de communication et de référencement », ajoute Mathilde. « Il y avait de très bonnes idées », abonde Terexa Goicoechea, qui a particulièrement apprécié l’implication et l’énergie du groupe d’étudiants ayant suivi le projet. « Maintenant, c’est à nous de les concrétiser. »
Cette expérience a amené les deux jeunes femmes à se questionner sur leur avenir. « Je me suis rendu compte qu’il y avait peut-être d’autres choses qui pouvaient me plaire », confie Océane. « Les étudiants réalisent qu’ils prennent plaisir à faire des choses qu’ils ne pensaient même pas être capables de faire, ajoute Vanessa Pretotto. On a été très surpris par l’éclosion de certains d’entre eux. Le Trade Show (l’événement final au cours duquel les groupes d’étudiant ont présenté leurs projets devant le public – ndlr) était un grand moment d’émotion. On a vu l’envol de la plupart d’entre eux. » Un moment qui marque aussi les entreprises participantes. « Les entreprises prennent conscience qu’ils contribuent à beaucoup de choses : ils aident la jeune génération à se développer, à créer du réseau, partage Benjamin Capilla. Et en parallèle, on a bien-sûr l’ambition de fournir un livrable de qualité aux entreprises ».
« Le programme Pionniers permet vraiment de vivre une expérience commune et transgénérationnelle. On finit vraiment par de la co-construction », abonde Vanessa Pretotto. « Une expérience humaine », à laquelle Océane et Mathilde se réjouissent d’avoir participé. « Ce que je retiens, c’est d’oser me lancer dans l’inconnu, conclut Mathilde, on nous avait vendu une expérience sur le CV, mais c’était bien plus que ça. »
