Placéco Nouvelle-Aquitaine, le média qui fait rayonner l’écosystème

Votre édition locale

Découvrez toute l’actualité autour de chez vous

La girondine Bérangère Couillard intègre le gouvernement

Écosystème
lundi 04 juillet 2022

Bérangère Couillard vient d'être réélue députée de Gironde. Crédits : Bérangère Couillard

La députée de la 7e circonscription de Gironde, Bérangère Couillard, vient d’être nommée secrétaire d’Etat chargée de l’Écologie, auprès du ministère de la Transition écologique.

Deux semaines après le second tour des élections législatives, la Première Ministre Elisabeth Borne vient de dévoiler la composition de son nouveau gouvernement. Parmi les 41 appelés, figure Bérangère Couillard, fraîchement réélue députée de la 7e circonscription de Gironde (Pessac-Gradignan) avec 52% des voix. À 35 ans, elle devient secrétaire d’Etat chargée de l’Écologie auprès de Christophe Béchu, nouveau ministre de la Transition écologique.

Déjà députée lors de la précédente mandature, elle avait intégré la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire. Elle a notamment été co-rapporteur de la loi d’orientation des Mobilités, publiée au journal officiel le 26 décembre 2019, qui vise à transformer les politiques de mobilité et à proposer « des transports du quotidien plus faciles, moins coûteux et plus propres ». Puis en octobre 2020, elle devient la porte-parole du groupe La République En Marche à l’Assemblée nationale. Impliquée sur le sujet de l’égalité femmes-hommes, Bérangère Couillard a été membre de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances, et est l’auteur de deux propositions de loi : visant à « protéger les victimes de violences conjugales », et à « instaurer la parité dans les mandats électoraux ».

Originaire de Rennes, et titulaire d’un master 2 en marketing, Berangère Couillard a d’abord travaillé à Paris, en tant que coordinatrice du développement des ventes, puis responsable régionale de l’enseigne de chocolats De Neuville. Puis elle s’installe en Gironde pour devenir directrice régionale de la marque de prêt-à-porter IKKS, poste qu’elle occupera entre 2016 et 2017.

Récemment, son nom est apparu dans l’affaire Damien Abad, accusé de viols par plusieurs femmes. L’association Observatoire des violences sexistes et sexuelles aurait transmis un signalement à la députée, qui dément cette affirmation.