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Free Floating : 6 opérateurs remportent le marché à Bordeaux Métropole

Écosystème
mercredi 14 septembre 2022

Pony, basé à Bordeaux, fait partie des lauréats de l'AMI qui encadre désormais le free floating à l'échelle de la Métropole - crédit AL

Bordeaux Métropole a dévoilé mercredi les opérateurs retenus dans le cadre de l’extension des services de mobilité en libre-service (free floating) à) l’échelle de son territoire. Six acteurs se partageront le marché, à raison de deux services par mode de transport : vélos, trottinettes et scooters électriques.

Fin de la foire d’empoigne pour les opérateurs de mobilité en libre-service. Après l’anarchie des débuts de ce phénomène apparu en 2018 à Bordeaux, puis l’instauration d’une charte essayant d’en encadrer les pratiques, Bordeaux Métropole avait annoncé au printemps le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) visant à encadrer de façon plus stricte le free floating, tout en travaillant son expansion à l’échelle de 24 communes de l’agglomération, de façon à développer de façon maitrisée « un service apprécié des habitants et des touristes ». La collectivité a révélé mercredi les résultats de cet AMI, au terme duquel six opérateurs sont désignés pour assurer la gestion des flottes de vélos, trottinettes, et scooters en libre-service, à compter du mois de novembre.

Pour les vélos, la Métropole a retenu Bird et le bordelais Pony, qui pourront respectivement déployer 750 deux-roues partagés. Le marché des trottinettes électriques va aux opérateurs Dott et Tier, avec respectivement 750 engins. Les scooters électriques seront enfin gérées par E-Dog, un autre acteur local, et Yego, avec 250 véhicules pour chacun.

3.500 véhicules encadrés

Il y aura donc deux opérateurs distincts par mode de transport, là où plus d’une dizaine d’acteurs se disputent aujourd’hui les rues bordelaises, sur des flottes plus limitées en volume. D’après la Métropole, ce nouveau cadre devrait ainsi se traduire par une augmentation du nombre de véhicules mis à disposition (+ 750 trottinettes, + 200 vélos et + 100 scooters), mais avec une présence lissée sur 23 communes de l’agglomération, en plus de Bordeaux. « Le nombre de véhicules pourra évoluer à la hausse en fonction de l’activité », précise d’ailleurs la collectivité.

Pour accompagner la mise en service, Bordeaux Métropole prévoit la création de 150 nouveaux emplacements de stationnement réservés à Bordeaux, en plus des 100 déjà existants, ainsi que le marquage de 250 emplacements dans les 23 nouvelles communes candidates au dispositif. Elle annonce par ailleurs la création d'une « plateforme de contrôle et de suivi afin de vérifier le respect des engagements des utilisateurs et des opérateurs, comme le fait d’emprunter et de déposer un véhicule sur un emplacement dédié ».

Les opérateurs retenus devront s’acquitter d’une redevance fixée à 1% du chiffre d’affaires réalisé sur le périmètre de Bordeaux Métropole, ainsi qu’un forfait fixé à 50 euros par an pour chaque scooter, et 30 euros par an pour les trottinettes et vélos. Des sommes qui seront ensuite reversées aux différentes communes au prorata du temps de stationnement mesuré par les opérateurs.

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