Ferroviaire : Alain Rousset et Iñigo Urkullu "partagent leur détermination" sur la LGV

Plusieurs sujets sur la table ce vendredi 27 janvier à l'occasion de cette rencontre à Hendaye entre Alain Rousset, président de région, et Iñigo Urkullu, président de la communauté autonome basque. Ensemble ils ont notamment abordé la question du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), cette ligne à grande vitesse, qui concerne à l'heure actuelle Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse mais qui devrait être étirée jusqu'à la frontière. Dans un communiqué commun, à l'issue de la rencontre, ils déclarent partager "leur détermination pour finaliser les interconnexions entre l'Espagne et la France dans les délais prévus par l'Union européenne". Un rapport du Conseil d'Orientation des Infrastructures de fin décembre prévoyait la réalisation de la parcelle Dax-Irun pas avant 2042.

Ainsi les deux élus insistent et annoncent qu'ils "prendront des initiatives communes pour mobiliser les acteurs socio-économiques et politiques ainsi que les Gouvernements des deux Etats et les institutions européennes". Une déclaration qui fait écho à la lettre ouverte rédigée à six mains par les maires de Bayonne, Jean René Etchegaray, de Bordeaux, Pierre Hurmic et d'Irun José Antonio Santano demandant d'écarter la solution de ligne à grande vitesse jusqu'à la frontière pour envisager des alternatives, et notamment la rénovation de l'existant.

Lignes du quotidien

Alain Rousset et Iñigo Urkullu se sont par ailleurs exprimés sur la question des trains du quotidien, et ont souligné "leur ferme volonté d'appuyer ce projet de nouvelle liaison ferroviaire quotidienne cadencée entre Bayonne et Saint Sébastien".

Outre le ferroviaire, les deux présidents ont abordé le sujet de la filière hydrogène. Ils entendent participer au développement "d'un corridor transfrontalier atlantique de l'hydrogène", une filière qu'ils qualifient d'avenir, et même "d'un des piliers de la transition énergétique de demain".